RCA: les morgues des hôpitaux de Bangui font-ils le travail comme il convienne ?

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Centrafrique-hôpital-Ndjoni-Sango
Hôpital communautaire de Bangui @photo Marly Pala

Par Thomas KOSSI

Bangui 11 février 2021—(Ndjoni Sango) : Un travail qui passe sans autant que l’on y pense démocratiquement,  se veut le travail que font les citoyens dans les différents centres de soins. Il est plus que bizarre parce que tout le monde ne donne pas le poids qui lui revient. Et pourtant, la tâche à laquelle cette partie de la République s’adonne, crée un sérieux auquel les Centrafricains en grande partie,  ont droit d’accorder la charge qu’il faut.

Depuis la mise en place de cette structure, le pays en général a très tôt oublié cette machine qui fait un travail de titan. Les morgues qui n’ont de cesse de s’occuper des morts, œuvrent couramment, qu’il pleuve, vente ou grêle.

Ces compatriotes dont la capacité de veiller à enterrer les corps des autres comme les leurs, mettent leur force naturelle au diapason des non vivants qui ne peuvent revenir un jour en Centrafrique perdu à jamais. C’est pourquoi, peut-être leur dire le dernier adieu, ces parents de souche font le maximum de leur état national devant les conduire où ils vont exactement.

Il est donc nécessaire que la patrie globalise ses efforts qui feront des nationaux engagés sur ce terrain, de manœuvrer dans le bon sens et faire voir aux yeux du monde que la République centrafricaine est dans la loge des pays qui peuvent aller de l’avant. Ce que nous entreprenons sur les 623.000 km² prouve que le pays de Boganda été construit dans le rôle de participer au développement de l’univers.

De ce fait, ayons le courage vrai de contribuer sans menace aucune au départ quotidien de la planète qui compte sur le pouvoir autant des riches autant des minables comme nous autres, et la vie sera meilleure.

De ce qui précède, que la notion du partage habite chacun de Centrafricain qui doit nécessairement aimer les uns et les autres, à concourir à donner comme font les humanitaires qui se battent, même en saison pluvieuse, en saison sèche, pour devoir mettre la fille et le fils du pays dans le bien-être convenable et conceptuel.

Que ne faut-il pas aux morgues de mener à bien les soucis  qui les animent au jour le jour dans leur ouvrage de bons citoyens ?

Les détergents par exemple, sont les premiers outils indispensables pour cette catégorie qui travaillent avec hargne auprès des morts. Les autres produits, que chacun y pense, s’ajouteront aux nombreuses difficultés rencontrées. Car des parents prennent difficilement les corps des leurs, tombés dans une souillure irrespirable.

On marche parfois sur du sang déversé partout devant guider la dernière connaissance à vouloir ensevelir son être cher.

Le bilan est lourd. Le constat amène à mener la petite réflexion qui puisse convenir à ce que la République reconnaisse les activités dans le couloir de la mort,  afin que ceux qui nous quittent soient un jour dans le bonheur qui est le leur.

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