Par Thomas KOSSI
Bangui 23 mars 2021-(NdjoniSango) : Les séances d’élections en République centrafricaine, ont un caractère particulier en ce qui concerne ceux qui sont élus. L’intérêt personnel qui a toujours attiré les votants, a montré que les votes seuls préoccupaient les gens et non les paramètres d’à côté. Et rares sont ceux qui peuvent le faire, cette mission grandiose de sauver le peuple.
Des noms que la radio diffuse, ne manquent de faire crier le dernier citoyen. Car le cri qui jaillit du cœur de la femme ou de l’homme est : « Même celui-ci »? La particularité à laquelle l’on faisait allusion, dit en clair, que les quatre vérités ne seront pas tues pour cette mandature.
Le peuple doit avoir celui qui le protège, un fin défenseur des biens et de l’homme qui ne cache en rien, ce qu’il a à dire. Mais hélas ! Hier, des bruits ont suffisamment noirci le Palais du peuple.
Le député en un mot veut dire, celui qui couvre l’élément à protéger avec la vive force téméraire dont il a reçu mandat. Fort bien, les candidats à la chose en Centrafrique sont imbus de cette dignité.
A les voir à l’œuvre par contre, la catastrophe ralentit le gain donné avec vivacité. Le compatriote surgit et regrette amèrement la part faite en des circonstances bonnes. Et pourtant, toute la confiance revêtait cette marque de don gratuit réalisé solennellement.
C’est alors que les espiègleries de lapin, les voracités en argent de l’Etat feront la joie de la galerie qui ne cesseront de se dire, que faisons-nous exactement en RCA ? Sommes-nous entrés dans un postulat de voleurs à la tire ou gangsters de haute classe ? Tranquillement les choses vont-elles vers la fin, vu que tout se pardonne et s’oublie le plus rapidement possible ici.
La justice que les uns appellent de leur âme, ne se fait pas entendre, pour scier le cœur des terribles assassins de la chose publique. La pensée chinoise soutient que « la vitalité de la loi réside aussi dans l’Equité et la Justice ».
La République centrafricaine tend à aller de l’avant, si les ressortissants appliquaient la loi à la lettre. Des têtes se voient en des instants qu’il faut, mais il est regrettable que des bavures salissent la maison que nous aurons mise en bon état.
Avec ces hommes de classe que nous verrons dans les rangs qui conviennent, est-ce que les Elus du peuple réconforteront la joie que nous attendons d’eux tous ?
