Par Thomas KOSSI
Bangui 16 juin 2021—(Ndjoni Sango) : Quand le soleil se lève, tous les coqs du village chantonnent. Le plaisir véritable est là, mais encore faut-il que l’on comprenne que la nouvelle joie concerne tous les êtres. C’est pourquoi il faut attendre voir, qui a la chance de danser comme il convient.
La liste des candidats à l’appel est énorme. Le président élu aura même de l’amertume à choisir qui il faut. Car le combat de se retrouver là attire foncièrement. Des hommes nouveaux sont au portillon, pendant que des anciennes charrues guettent le moindre caprice de celui qui commande.
Tant, la petite erreur risquerait de mener à la CPC multipliée par quatre, les penchants divergent, les raisons valables sont nulles, dépassant la réalité tout court. L’on veut ceci seulement sans vouloir quoi exactement. En un mot, luttons pour sortir grands et incomparables, la société observe.
Voyons dans le tas, les récipiendaires se multiplient alors que la chose à offrir va petit à petit pour prendre la forme. Elle conviendrait à tous un de ces quatre matins ? Question grandiose, tant les compétences se chargent, se rechargent au profit des hommes simples, tandis que les hommes mûrs pensent au sommet du sommet. Car l’avenir et le passé se bousculent aux biens de tous, que chacun considère comme il ne comprend rien.
Sur la liste existant déjà, des noms sont à tirer à la jachère. Le maître suprême dira ce qui lui plaît et ce qu’il tolère. A lui donc le dernier mot. Quant aux autres conquérants, bien de problèmes se posent. Il faut d’abord connaître, étudier et jauger en dernier recours. N’est-ce pas une lourde tâche ? Cependant, la démocratie et la société l’exigent et le souhaitent au plaisir d’éviter le pire.
Nouveau égale bon en tout. Cela rejoindra les dires d’un grand nombre de compatriotes, les prochains cinq ans seront salutaires pour la République centrafricaine. Politique, diplomatie, agriculture, économie et divers, la réussite sera-t-elle au-delà du plein ?
