Par Thomas KOSSI
Bangui 20 janvier 2022—(Ndjoni Sango) : La capitale centrafricaine renferme un mal dont la presse ne manque de souligner les caractères déplorables quand il le faut. Les voies de communication mal loties créent un mal pour la république. Comment n’a-t-on pas pu prévoir cette incapacité à temps dès construction de la ville ?
Tout semble aller toujours vers la même orientation si l’on ne prend pas garde de revoir ce qui a été fait jusque-là.
La démocratie que nous essayons de cultiver comme les Maîtres, a, toujours, eu les côtés positif et négatif. En ce qui concerne les hommes appelés à disparaître, le premier aspect va, incontestablement, attirer tout le monde. C’est alors que l’objet que nous sommes appelés à suivre en ce moment, c’est que tout aille dans la bonne direction. Le choix qui doit guider le peuple, c’est la bonne voie qui a le monopole de conduire l’être dans le droit chemin.
En ce qui concerne les voies de communication, regardons vers le passé dans des ouvrages des écrivains pour nous situer. « La Curée » de Emile ZOLA, fait voir combien il était important à Napoléon III de remettre au baron Haussmann, préfet de de la Seine, un plan de Paris sur lequel il avait tracé en différentes couleurs, selon leur ordre de priorité, les voies à percer.
C’est autant nous dire que cet exemple doit nous conduire à penser de même pour notre nation et son avenir. Car la joie qui sera ce que le peuple veut, fera grandir notre savoir-faire et les conséquences pour les temps à venir, agrandiront le pauvre mortel que nous aurons été.
Aimons le pays et faisons de sorte que tout l’élan que nous lui accorderons, sera la fierté nationale. Tant avoir une chose et lui donner tout ce qu’il faut, donne un plus à chacun. N’est-ce pas qu’aimer une entité sans la posséder véritablement, n’est que ruine de l’âme ?
