Par Thomas KOSSI
Bangui 11 février 2022—(Ndjoni Sango): La République centrafricaine est un pays qui, à une certaine époque, bénéficiait d’un système éducatif enviable. Mais aujourd’hui, tout semble tomber dans l’eau. Et pourtant, le lycée moderne Cécile DIGO a fait le maximum pour les apprenants qui font bien la fierté de cet établissement.
Au règne de feu André KOLINGBA, son génie lui a indiqué de créer un lieu d’apprentissage pour ses enfants en devenir. Le lycée moderne à Kembé, dans la Basse-Kotto, a vu le jour. De nombreux enseignants venaient de loin et principalement de la France, donner et aider à réfléchir pour les filles et garçons en âge scolaire.
Ces éminents professeurs du pays de la Gaule ont tout enseigné à leurs semblables d’une contrée qui se cherche encore en matière grise. La mathématique, la physique et la chimie venant de l’autre côté du grand fleuve, servent en ces temps présents à marquer la différence entre les citoyens.
Les échos de ces connaissances que nous avons solennellement et officiellement aimés, font la force de certains groupes sociaux qui roulent dans l’or en RCA. Ces concitoyens ont accepté de s’adonner à ce qui paraissait difficile mais pas impossible.
Car, les résultats tant attendus font leur preuve en République centrafricaine où ces anciens lycéens marquent le pas pour le développement et la croissance. Ne les voilà-t-il pas dans tous les ministères tant le faire, le savoir-faire et le savoir-être font la fierté de ces potaches en charge de leur Etat ?
Cécile DIGO, l’on se souviendra encore longtemps de ce que le lycée a apporté aux 623.000 km² qui souhaitent qu’une université naisse comme lui pour le bonheur des Centrafricaines et Centrafricains. « J’ai connu le monde grâce au livre », soutiendra Jean-Paul SARTRE de son vivant. Que diront ceux de chez nous qui ont entendu parler de ce même livre ?
