Par Erick NGABA
Bangui 20 Avril 2022— (Ndjoni Sango): La présidence de la République coupe court aux allégations de prétention à un troisième mandat du président Faustin Archange Touadera qui est aujourd’hui à son deuxième mandat. Au cours d’une conférence de presse tenue le 16 avril dernier, le ministre porte-parole de la présidence, Albert Yaloké Mokpème, a levé l’équivoque sur ce débat au tour du troisième mandat.
Alors que le président de la République vient à peine d’entamer son deuxième quinquennat depuis 30 mars 2021, des débats deviennent de plus houleux sur la question du troisième mandat. Cette question continue de défrayer la chronique si bien que la présidence brise le silence.
«Le président de la République n’est pas dans cet état d’esprit du troisième. Le président de la République a un deuxième mandat à réaliser. Le peuple centrafricain lui a donné un pouvoir de réaliser son deuxième mandat. Et c’est ce travail qui l’occupe, ce travail d’apaisement et de réunification des Centrafricains. C’est ce qui le préoccupe. », a martelé Albert Yaloké Mokpème, ministre porte-parole de la présidence.
Pour le ministre porte-parole, le président de la République doit préparer le chemin à ses successeurs qui viendront retrouver un pays paisible, réconcilié et prospère.
« Le Président de la République considère qu’à un moment donné, il ne sera pas là, resté éternellement au pouvoir, et qu’il doit laisser derrière lui un pays en ordre de marche avec des institutions et structures solides. Le premier mandat du président a été empêché de plusieurs manières de fonctionner normalement, il faudrait qu’il utilise le second mandat vraiment pour obtenir des réalisations socio-économiques et au niveau de la satisfaction essentielle des besoins de la population », a renchérit Albert Yaloké Mokpème.
A en croire le ministre porte-parole, l’idée de la révision de la constitution pour corriger les incohérences, n’est pas synonyme de modification de la constitution pour un troisième mandat présidentiel.