RCA: 9 éléments de l’UPC dans le filet de la Cour Pénale Spéciale

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Ali-Ndarassa-leader-du-groupe-rebelle-UPClors-des-pourparlers-de-paix-à-Khartoum-en-janvier-2019@-photo-Erick-Ngaba

Par Grace NGBALEO

Bangui  28 mai 2020 –(Ndjoni Sango) : Suite aux derniers forfaits des éléments du groupe rebelle de l’Unité pour la Paix en Centrafrique(UPC) du nigérian Ali Ndarrassa, perpétrés à Obo dans le Haut Mbomou, neuf(9) de ces éléments sont  dans le couloir de CPS. Dans un communiqué de presse publié ce lundi 25 mai 2020, le bureau du procureur de la Cour Pénale Spéciale(CPS), affirme que ces combattants sont actuellement  au siège de la CPS pour  des besoins d’enquêtes.

Ces guerriers de l’UPC ont été capturés par les FACA et les éléments du contingent marocain de la Minusca, suite à des violents combats qui les  ont opposés du 19 au 23 mai dernier à OBO.

L’incursion de ce groupe armé  à Zémio, Obo et Bambouti,  constitue  selon la CPS   une attaque généralisée et systématique. Par conséquent, cela relève de la compétence de cette Cour qui est habilitée à juger les crimes de guerre, les crimes de génocide et les crimes contre l’humanité.

«  Les éléments du groupe armé de l’UPC dans le cadre d’un plan ou de leur politique, sévissent dans la préfecture du Haut Mbomou par des attaques généralisées et systématiques  sur la population civile àBambouti, Obo et Zémio », indique  Alain Ouabi-Bekai,le procureur spécial adjoint de la CPS, signataire dudit communiqué de presse.

Par   le même communiqué, la CPS souligne  avoir mis en garde   déjà sur  des violations graves  des droits de l’homme et du droit humanitaire dans ces localités et sa détermination à enquêter, poursuivre et juger selon son mandat, les auteurs reconnus coupables de ces faits.

Le bureau du procureur près la  Cour  pénale spéciale, rassure par ailleurs, la population de son engagement pour lutter contre l’impunité en rendant justice aux victimes afin que la réédition de tels crimes ne soit plus en Centrafrique.

Dans un communiqué de presse  rendu officiel le 22 mai dernier, l’UPC  nie toute implication dans l’attaque d’Obo ayant occasionnée des pertes en matérielles et en vies humaines.

L’arrestation de ces 9 éléments de l’UPC fait suite à celle des  9 autres du FPRC la semaine dernière à Ndélé.

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