RCA: la CPC sert-elle d’un trompe-œil pour ramener au bercail les ennemis d’hier ?

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Les leaders des groupes rebelles de CPC dont l'ancien président François Bozizé

Par Thomas KOSSI

Bangui 1er mars 2021—(Ndjoni Sango) : Le Centrafricain qui a la tête sur les épaules se demande, d’où vient la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) ? Tout bêtement, répondra-t-on, de l’ancien président François Bozize. Mais qu’aurait- il fait dans ce pays pendant son règne ?

Grand guerrier de cette République qu’il aurait aimé de tous ses âges, il a eu la vision de mener ce pays aux anges, selon lui. Bien que né à l’extérieur de cet environnement qu’il devrait fouler aux pieds, il est revenu au bercail pour remplir sa belle mission de LIBERATEUR. Il aurait réussi oui ou non ? Seul le peuple appréciera.

Une fois que Bozize retrouve ses pénates, il entre en danse. De candidat malheureux, il passera par les armes avec des mercenaires de tout horizon, pour être ce qu’il veut vraiment devenir. C’est alors que ceux à qui il aura menti hier, le surveillant de trop, ils le renverseront de son pouvoir tant chéri un de ces jours merveilleux. Ce n’est que remise de cause.

Les bienfaiteurs, planificateurs, chiens de guerre, les espèces confondues, Bozize est revenu adroitement les retrouver chez lui et leur tendre le poisson d’avril. Sans faire attention, ils ont, les uns et les autres, mordu à l’hameçon, cette fois-ci très acide, qui leur fait faire n’importe quoi sous le soleil. Savent-ils que la rébellion à laquelle ils se  seraient engagés avec le déclencheur, s’y adonnent-ils encore ?

Une question qui demeure patente et à laquelle ils sont tenus de répondre ces temps-ci. Tant, les FACA et les alliés sont téméraires et  leur font boire de l’eau salée de la mer.

Que la population qui souffre tout le temps par la force de ces terroristes nationaux, BOZIZE et les siens, et les  internationales forces cachées, bravent tout avec force espoir de voir ses acrobates avoir les pieds en l’air, une de cette matinée sauvagement froide.

La CPI, CPS et autres juridictions, attendent de pied ferme, pour aromatiser les tueurs des fils d’un haut dignitaire.

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