RCA: la CPC n’est aujourd’hui qu’un mauvais souvenir

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Les leaders des groupes rebelles de CPC dont l'ancien président François Bozizé

EDITORIAL

Par Erick NGABA

Bangui 2 avril 2021—(Ndjoni Sango) : L’on se souviendra de ce malheur qui a tenté de frapper au grand jour la République centrafricaine qui allait connaître un unième coup d’Etat de François Bozizé avec sa cohorte de la CPC. La détermination sans relâche des autorités de Bangui a permis de mettre cette association des malfaiteurs pompeusement appelée la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), dont l’attitude ne reflète en rien la dénomination, dans la corbeille des mauvais souvenirs que ce riche et beau pays a connus. 

La République centrafricaine a vécu depuis son accession à l’indépendance en août 1960, des séries de coups d’Etat et de rébellion. L’élan de son développement est entravé par les années accumulées des crises militaro-politiques aggravées par l’ex rébellion Seleka en 2013.

Comme cela ne suffisait pas, l’ancien président de la République, le Général François Bozizé, vient enfoncer le clou dans la plaie encore béante dont souffre le peuple centrafricain. Avec sa coalition rebelle CPC, l’ancien président a tenté de détruire le peu qui reste à la nation centrafricaine de survivre.

Aujourd’hui, cette nébuleuse rébellion commence à être mise dans l’oubliette, car visiblement on remarque une capitulation de fait et il ne reste qu’au Coordonnateur de cette association des malfaiteurs de se rendre.

La prouesse des forces armées centrafricaines (FACA), l’engagement des pays partenaires de la RCA notamment la Russie et le Rwanda, la détermination des autorités de Bangui mettent fin au rêve de ceux qui veulent comploter contre le peuple centrafricain.

Aujourd’hui, on parle de la CPC dans le passé. Une déclaration de l’Etat-major des armées centrafricaines en date du 31 mars 2021 a indiqué l’inexistence des groupes armés sur le territoire national.

Tout semble que la République centrafricaine renoue aujourd’hui avec le retour progressif de la stabilité. L’investiture du président réélu Faustin Archange Touadera le 30 mars 2021 est un indice du climat sécuritaire apaisé dans le pays.

Profitant de cet exploit, les autorités de Bangui avec leurs partenaires doivent continuer sur cet élan de rétablissement de la paix définitive sur l’ensemble du territoire centrafricain pour pays puisse avoir un souffle nouveau. Car, tant de programme développement sont en attente de la stabilité.

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