RCA: la question sécuritaire, une préoccupation majeure

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Parade militaire du Président centrafricain Faustin Achange Touadera durant la célébration de l'indépendance de la RCA 13 août 2020 à Bangui @crédit photo Erick Ngaba

Par Juste MBANGO

Bangui 7 avril 2021— (Ndjoni Sango) : Il ne se passe pas un jour où le gouvernement centrafricain est confronté à des problèmes sécuritaires à l’intérieur du pays. Plusieurs villes, villages et coins reculés de la RCA, sont souvent victimes des attaques spontanées des groupes qui pullulent dans la plupart des zones principales.

La semaine écoulée, les localités proches de la ville de Bouar (villages Yongon et Besson), ont été attaqués par les combattants des 3R qui ont occupé depuis longtemps cette partie de la Nana-Manbéré- Bocaranga situé dans la Préfecture de l’Ouham-Pendé. Si aujourd’hui, c’est la rébellion de la CPC qui continue de se lancer dans sa course folle pour la conquête du territoire et du pouvoir par toutes les manœuvres.

Le plus grave est que, en ce moment, la CPC se livre à des pillages de ces zones qu’elle occupe encore dans son parcours. L’UPC de son côté, n’a pas baissé les bras et la zone du Sud-est est la cible de Ali Darassa et ses combattants qui continuent d’être traqués par les assauts des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et leurs alliés Rwandais et Russes.

Si aux Mbrés et dans les villes environnantes, les éléments de la CPC se sont retirés tranquillement à l’approche des alliés, cependant, selon des informations reçues, ils se trouvent retranchés à quelques kilomètres dans la brousse, empêchant la population de vaquer librement à ses activités quotidiennes et c’est l’économie locale qui en pâtit négativement.

Alors, quelle stratégie pour l’Etat-major des FACA et ses alliés pour stabiliser ces zones conquises ? Et maintenir la sécurité ?

Certes, la bonne volonté du gouvernement d’en découdre avec les forces négatives requiert l’adhésion de la population. Cependant, il reste que le gouvernement trouve la bonne stratégie pour la mise en application de cette décision très importante.

Le premier quinquennat du chef de l’Etat était placé sous le signe de la stabilisation du pays par la recherche de la paix à travers le dialogue. Mais ce second mandat, doit être celui qui sonne la fin de la récréation à tous les niveaux et surtout sur le plan sécuritaire.

A l’heure actuelle, il n’est pas question de vivre ensemble avec les groupes rebelles d’autant plus qu’ils  anéantissent les efforts du gouvernement qui a d’autres charges pour le développement.

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