RCA: quand la RFI corrompt des témoins pour jeter le discrédit sur les FACA et leurs alliés

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Groupe de médias français

Par Saint-Cyr Gbégbé-Ngaïna

Bangui 7 mai 2021—(Ndjoni Sango) : La lumière commence à être faite sur l’enquête orientée, parcellaire et partiale de la Radio France Internationale (RFI), incriminant les Forces Armées Centrafricaines (FACA) et leurs alliés, bizarrement les Russes. Dans une contre-enquête rendue publique, les journalistes de RFI, ont proposé de l’argent à des témoins préfabriqués pour jeter le discrédit sur les FACA et les Russes. Cette parodie de reportage réalisé par ces deux journalistes français de RFI, notamment Charlotte Cosset et Florence Maurice a du coup suscité les réactions de plusieurs observateurs déjà.

Après plusieurs réactions des autorités centrafricaines fustigeant cette enquête orientée de RFI, les choses avancent plus vite que prévu. Une contre-enquête a révélé que les deux journalistes français, à savoir Charlotte Cosset et Florence Maurice ont été utilisées pour donner une autre image à la crise centrafricaine qui est en train de prendre fin. Malheureusement pour elles, heureusement, les Centrafricains ont très vite compris que c’est une machination de la communauté internationale à travers ce média néocoloniale.

Cela se justifie par le fait que la Minusca a rendu public un tableau imaginaire dans lequel accablant les FACA et leurs alliés, curieusement les Russes. Le lendemain de la remise de tableau imaginaire aux autorités centrafricaines, la RFI a publié ses soi-disant enquêtes épinglant également les FACA et leurs alliés Russes. C’est étonnant !

Cependant, la haine, la jalousie, la médisance proviennent de l’incapacité désormais avérée de la France. Cette manière d’instrumentalisation de cette crise centrafricaine est dénoncée par bon nombre d’observateurs.

Face à cette situation, Alain Patrick Dékomah, Coordonnateur de la plateforme Génération Consciente qualifie ces deux journalistes de RFI de pigistes. «Cette radio de propagande néocoloniale que la France que les choses doivent continuer comme elle a l’habitude de le faire, nous trouvons cela totalement aberrant et nous trouvons cela grossier de la part de ces pigistes. Ce ne sont pas des journalistes qui se disent journalistes sur le sol centrafricain», a-t-il lâché.

Cependant, la réaction de ce dernier a confirmé la contre-enquête qui a soulevé que les deux journalistes de RFI ont été utilisées.

«Lorsque ces gens commencent comme ça, c’est pour aboutir à quelque chose. Mais cette fois-ci, ils ont tiré à terre. Ça ne marchera plus ! Est-ce que ces pigistes sont aujourd’hui capables de dire aux Centrafricains qu’est-ce la CPC a pu faire sur le sol centrafricain ? Lorsque la CPC égorgeait écumait des villages, violait les femmes, tuée les gens, laissée assez des orphelins et des orphelines, est-ce que ces journalistes de RFI n’ont pas eu le temps d’enquêter ? Et c’est aujourd’hui elles attendent que ces zones-là sont libérées, et voilà boom comme un rêve, ça commence à sortir des choses que le peuple centrafricain n’arrive même pas à cerner ?», a-t-il demandé.

Alain Patrick Dékomah a fait une proposition en ces termes. «Pour nous au niveau de la plateforme Génération Consciente, nous exigeons des explications de la part des responsables de RFI, sinon, l’antenne de RFI soit coupée définitivement sur le territoire centrafricain».

Même si ces deux journalistes ont monnayé les témoins pour jeter le discrédit sur les FACA et les Russes, le problème ne se situe pas à ce niveau. Gervais Lakosso, Coordonnateur du Groupe de Travail de la Société Civile sur la Crise Centrafricaine (GTSC), demande plutôt le départ de la Minusca.

«Au regard de ce qui se passe actuellement en Centrafrique, d’ailleurs, la Minusca est en mission ! C’est notre pays ! Si nous constatons que leur mission est inefficace, ils n’ont qu’à rentrer chez eux nous ne voulons plus», a insisté le Coordonnateur du GTSC.

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