RCA: des braquages récurrents des motocyclettes à Bangui tournent au drame

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Les conducteurs des taxi-motos lors d'une marche à Bangui

Par Thomas KOSSI

Bangui 7 juillet 2021—(Ndjoni Sango) : Ces jours-ci, beaucoup de citoyens ont déploré la mort en cascade de nombre de nos frères et sœurs. Cette étape s’accompagne avec cette rage dont certains centrafricains font preuve, en  éliminant la vie des autres. Est-ce autant faire preuve de la fraternité recommandée par le fondateur ?

Les motos que les braqueurs ravissent à longueur des nuits, créent la pagaille qui ne met pas à l’aise des familles biologiques. Car, il faut reconnaître que nous relevons tous d’un pays en lutte perpétuelle pour sa petite vie.

Malheureusement, au lieu de nous laisser nous battre pour le maigre pain, il faut penser, non seulement nourrir de vastes nombres de bouches, mais tristement encore,  tout mettre en œuvre devant enterrer des êtres chers. Est-ce réussir fondamentalement à sauver les jours l’un après l’autre ?

Les engins que la pauvre femme, le maigrichon homme retrouve dans la rue, les deux ne savent jamais qu’il provient d’un braquage. Du moment que l’habitude nous incite à aller de gauche à droite par le canal d’un moyen de transport, la suffisance s’exprime alors et le besoin de réaliser d’user d’une voie de communication fait place.

Vu que c’est la modernité qui favorise d’aller aussi vite qu’on le pense, l’on ne peut plus s’en défaire. On la respecte scrupuleusement.

Seulement, on est assassiné quand on veut absolument avoir l’appareil de circuler. Pire encore, comme la moto n’est pas légalement achetée, cela devient de la mal chance, et le désordre s’installe aussi vite que possible.

C’est pourquoi, aujourd’hui à Bangui, les cérémonies funèbres sont dues pour la plupart du temps, aux braquages et assassinat des voleurs seniors, d’avoir aisément un moyen de transport sans l’avoir acheté honnêtement. N’est-ce pas qu’en ces temps-ci de contrôle des FSI,  une maison d’un pacha de motos compte 11(ONZE) des deux roues ?  Pourquoi faire ?

Par nature de faire comme tout le monde en ce temps-ci, les emprunteurs des taxi-motos meurent comme une souris.  Parce qu’ils tenaient se rendre rapidement quelque part. Ne mourons-nous pas parce que braquage et assassinat par cet élément surprend le client féru par mauvaise veine ?

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