RCA: gouverner, ce terme évoque-t-il la bienfaisance pour le peuple supplicié ?

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Parade militaire du Président centrafricain Faustin Achange Touadera durant la célébration de l'indépendance de la RCA 13 août 2020 à Bangui @crédit photo Erick Ngaba

Par Thomas KOSSI

Bangui 27 juillet 2021—(Ndjoni Sango) : Le mot gouverner tient à la marche que nombre de pays africains ont adopté et/ou  adoptent pour leur émancipation. Le Centrafrique, lui,  est en passe de développer une gouvernance qui ne dit pas exactement où s’en vont les enfants que génère le pays. Sommes-nous en bonne posture ?

Certains aiment cette terminologie qui, en principe, présente le bon aloi. Nous aimons très bien cette stratégie, mais encore faut-il que l’ensemble de la famille en tire un bon profit. Tant, gouverner, veut absolument dire dans son sens élargi, avoir l’œil dans le grand ensemble.

Gouverner,  appelle à diriger, observer, commander, prévoir, c’est-à-dire,  s’attendre à tout. Seulement, l’on peut se demander, est-ce de cette manière que la RCA fait son petit bonhomme de chemin ? A la vue des réalités qu’enfourche le pays en détresse, bien de raisons  de parler peuvent pousser le citoyen lambda à proférer des idées. Quelles soient belles ou tout à fait le contraire : Honnêtes si ce n’est le contraire ! Mais en tout cas, l’héritage de Boganda souffre de quelques mots malveillants. Que faut-il faire dans le bref délai qui sonnera au pays de sortir de son  mal qui pourrait à la longue, devenir naturel?

Douze (12) compatriotes meurent comme des mouches. D’aucuns prétendront que le couteau a concouru à leur élimination. D’autres ont accusé la Coalition des patriotes pour le changement(CPC) d’avoir causé cette regrettable désolation. Les FACA et leurs alliés sont aussi accusés. Que retenir en fin de compte ? La vérité triomphera certainement.

La République centrafricaine, comme le proclament bien de ses ressortissants politiques, est démocratique. Gageons-nous sur cette formule et que les institutions devant opérer dans le domaine travaillent en paix, la triste réalité surgira.

Si ce n’est aujourd’hui, ce sera demain. Mais attention à la tricherie, car des bavettes et buvettes de tout genre seront mis en voile, et le formidable tralala de « Bangui a ténè) battra les rues dans tous les sens.

Si la voie de la démocratie crie et hurle partout dans les coins et recoins de la ville, que seront les mauvais talents qui ne veulent que la RCA périsse dans les herbes sèches ?

Et pourtant, l’Unité devait prévaloir et les drames les plus obscurs, n’auront plus de place assise parmi nous. Que la démocratie veille à notre toiture de bonne gouvernance, la paix durable règnera au pays béni.

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