Par Thomas KOSSI
Bangui, 31 juillet 2021—(Ndjoni Sango): La nouvelle surprend le quartier Gobongo en général. Tout le monde se regroupe parce que l’on sent qu’un danger est dans le petit coin de ce quartier situé dans le 8ème et 4ème arrondissement de Bangui. A moins de dix (10) ans, Nounou qui allait puiser de l’eau, est au fond du puits.
Le samedi matin les assiettes de la veille sont salles. Vu que le jour s’est levé, il faut nettoyer et laver les ustensiles devant mettre l’intérieur au propre.
C’est le travail à l’accoutumée réservée aux filles et femmes. Nounou en est une et la voilà partie chercher de l’eau au fond d’un puits. Malheureusement, la gamine s’en ira au fin fond de l’eau qu’elle ne puisera point, mais c’est son corps qu’on retirera du profond trou.
Une âme de bonne action se précipite pour sortir le corps, elle ne sera pas non plus vivante. La troisième personne va pour recueillir les cadavres, l’hôpital laissera dire qu’elle se porte assez bien.
Entretemps, l’appel aux sapeurs-pompiers ne donnera pas un bon résultat, vu la proximité des maisons qui empêche de sauver une compatriote qui perd sa vie. L’on dénombre un cas de mort, une personne qui se bat avec l’au-delà, et un être qui s’en est sorti fort heureusement.
A ce qu’il semble, Nounou sera transférée à Sibut pour les obsèques auprès des parents qui, alertés, attendent le corps inattendu d’une de leur camp, sinon ethnie ou clan.
Le travail d’une petite de moins de dix ans, il est vrai fait pleurer, mais est-il dit qu’à cet âge, on accepte facilement que cette enfant disparaisse ?
Que le Code de la famille veille au travail des petits enfants sur lesquels on doit avoir un regard de serpent. Tant, les idées ou la sagesse font défaut pour l’entretien de cette tranche de la population.
