RCA: la nuisance sonore dans capitale, que font les FSI pour réglementer?

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Une vue de circulation dans la ville de Bangui @crédit photo Erick Ngaba

Par Thomas KOSSI

BANGUI 21 septembre 2021—(Ndjoni  Sango) : Bangui brille en bruits assourdissants à toute heure. Et pourtant, la Police, la Gendarmerie « FSI » sont là, à chaque instant,  pour veiller à la sécurité et des personnes et leurs biens. N’ont-elles point appris que cette tâche leur revient selon la déontologie professionnelle ?

Nombreux sont les compatriotes qui meurent parce qu’ils manquent de calme autour d’eux. La ville de Bangui, à moins que l’on nous contredise, peut se prévaloir de capitale assourdissante.

La conséquence est terrible quand des femmes, enfants, hommes, des citoyens capables de faire avancer le pays,  s’en vont au choc des bruits qui ne disent pas leur nom. Même dans des concessions privées, la maisonnée ignore totalement que des vivants sont aux alentours. Que faire pour éviter un tel malaise ?

Les lieux de plaisance à savoir bar, hôtel et autres,  les cérémonies à tout égard, les défilés de mode, de religion, que dire encore ! Tout cela trouble  terriblement la dignité des  penseurs, philosophes, savants à la centrafricaine devant favoriser le monde à penser à un gai lendemain favorable. Parce qu’il est connu et reconnu que dans la tranquillité,  on bosse mieux. On avance très à l’aise.

On fait de bons rendements. Et le Centrafrique attend énormément ce genre de possibilités  qui prépare à un lendemain le plus propice pour son émancipation générale. L’on pense chaque instant que le peuple jouisse de la paix, de l’attitude qui booste au bien-être presqu’éternel.

C’est pourquoi,  il faut absolument veiller à ce que les gens vivent dans le cadre qui convienne. La Police, la Gendarmerie sont préparées à cet effet.  D’où viennent les brouhahas qui brouillent la capitale ?

Voyons.  Avec les taxis motos qui donnent l’impression d’être toujours en fête, que ça soit une occasion que l’un d’entre eux aille au Père, que ne font-ils pas  comme tapage pour que l’on sache qu’ils sont endeuillés ?

Les rues sont couvertes de ces engins qui barrent le chemin aux travailleurs devant se rendre à leur lieu de service. Avec des cris on ne sait trop si c’est de joie ou des larmes de crocodiles, ils font des zigs zag sur la chaussée aux regards ébahis du public qui s’étonne à jamais. Que font la Police et la Gendarmerie qui doivent se tenir en réveil constant pour ne pas indisposer la foule qui marche vers un salut à retrouver ?

Heureux sont ceux-là qui ont été dans ces pays où le moindre bruit attire l’attention de ces hommes en uniforme qui font entendre la loi comme il faut !  De ces compatriotes habillés, le Centrafrique en a, selon ces demandes, pour résoudre de pareils cas d’indiscipline nationale.

Ce constat que bien de filles et fils des 623.000 km² observent sans élever la voix qui peut faire tout changer, le papier le soulève aujourd’hui et que la quiétude et la paix dominent ce cadre de l’Eldorado à la centrafricaine. Cela veut dire, parlons peu mais travaillons beaucoup pour le bonheur du Centrafricain.

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