RCA: l’économie nationale se relève doucement mais sûrement

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Centrafrique-Bangui-Ndjoni-Sango
Vue partielle de la ville de Bangui

Par Mamadou NGAINAM

Bangui 14 octobre 2021—(Ndjoni Sango): Nous pensons qu’à l’horizon 2025, la République centrafricaine peut sortir du marasme économique en atteignant le seuil de l’autofinancement alimentaire.

Plusieurs efforts sont déployés par le gouvernement centrafricain depuis le temps du retour à l’ordre constitutionnel en 2016. Après la table ronde de Bruxelles en 2017 soldée par l’appui financier de la Communauté internationale pour le relèvement de l’économie nationale, plusieurs projets d’investissement sont financés par des bailleurs.

Sous la houlette du chef du gouvernement à l’époque et avec les autres qui se succèdent, nous constatons que, plusieurs activités socio-économiques ont repris de plus belle, tel est le cas du secteur Agro-pastoral où le chef de l’Etat entend faire de cela, le vivrier de l’économie du pays.

Le secteur primaire dont regorge le secteur informel accompagné de la réforme et assainissement des finances publiques, ont permis de stabiliser les dépenses publiques. La maîtrise de la dépense publique a permis au gouvernement d’investir dans certains domaines sociaux.

La construction des infrastructures sociales (Ecoles, hôpitaux), des infrastructures publiques (routes, bâtiments administratifs) etc…. sont rendus visibles durant ces cinq dernières années.

Aussi, avec le nouveau programme quinquennal du décollage économique de la RCA à l’horizon 2025, qui, d’emblée, draine des investisseurs sérieux tels que la Russie, le Rwanda, la Hollande, la Turquie et autres, sont promoteurs. Pour que le miracle en vue soit concrétisé, il faut absolument la sécurité dans le pays.

A peine que les Forces armées centrafricaines et leurs alliés, eurent libéré les ¾ du territoire national occupés par les groupes armés, que nous assistions à une résurgence de violence dans plusieurs villes à l’intérieur du pays. Il ne peut se passer un seul jour que, des cas de massacres, tueries et violences, se font sur des paisibles citoyens.

La destruction des biens publics et privés, la réoccupation de certaines localités par des groupes armés, compliqueront d’avantage l’équation du retour à la normale. Et à cela, s’ajoute l’exploitation anarchique des ressources du sous-sol centrafricain par ces groupes rebelles. C’est pourquoi, les zones minières sont les plus occupées par des différents groupes rebelles.

Cela constitue un manque à gagner pour les bureaux d’achat et opérateurs du secteur minier qui, pourtant, acquittent leurs droits de fiscalité et autres taxes à l’Etat.

Cette insécurité persistante est surement orchestrée par les ennemis de la Centrafrique, qui ne veulent pas voir ce pays sortir de son état d’agonie. Et particulièrement ceux qui ne vivent et respirent que du pouvoir. A quand une prise de conscience ? Au fait, l’impunité, l’amnistie, la tolérance, sont les causes de ces gabegies.

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