Par Marly Pala
Bangui 14 avril 2022—(Ndjoni Sango) : Le compte à rebours est désormais lancé pour la réhabilitation de l’édifice du journal officiel et de la salle de conférence du Secrétariat Général du Gouvernement. L’ONG Réseau pour l’Environnement, l’Hygiène et la Salubrité en Centrafrique (REHSAC) avec l’appui de la MINUSCA est à la manœuvre pour réaliser ce projet.
Le lancement officiel de ce projet a eu lieu le jeudi 14 avril 2022 dans l’enceinte du ministère chargé du secrétariat du gouvernement, en présence de plusieurs membres du gouvernement et des représentants des organisations internationales en Centrafrique.
Le ministère chargé du secrétariat général du gouvernement est le département qui doit rendre compte de toutes les activités gouvernementales au public.
Or le bâtiment qui devrait abriter le personnel en charge du journal officiel et des réunions, est en état de délabrement. C’est dans cet optique que l’Organisation non gouvernementale, REHSAC, avec le financement de la MINUSCA à travers son projet à impacte rapide, a lancé le projet de réhabilitation dudit édifice.
Selon Anita Koyessé coordonnatrice de REHSAC, le personnel qui travaille dans cet édifice est impatient d’y regagner. C’est pourquoi il est important que les travaux démarrent dans le plus bref délai :
« Nous sommes en mesure de faire ce travail parce que nous sommes partenaires avec la MINUSCA depuis un bon moment et nous avons à notre actif un certain nombre de projets. Et si la MINUSCA nous confie ce projet, c’est parce que nous avons fait preuve de bravoure. Le délai d’exécution est de 6 mois, mais vue l’urgence due à la délocalisation de tout le personnel du journal officiel du SGG, nous allons tout faire pour réaliser ce projet avant le délai imparti pour leur permettre de travailler dans un environnement convenable », a-t-elle affirmé.
Une satisfaction pour Maxime Balalou, ministre chargé du secrétariat général du gouvernement, qui affirme que cette réhabilitation va permettre au personnel de travailler dans de bonnes conditions:
«C’est un réel plaisir pour moi de voir ce projet de réhabilitation lancé. Car, cela va permettre aux collaborateurs d’être dans de bonnes conditions appropriées afin de travailler et donner le meilleur d’eux-mêmes et permettra aussi à notre département d’être plus performant. Mais, comme nous sommes à l’ère de la digitalisation et des nouvelles technologies, nous allons aussi procéder à des formations du personnel pour pouvoir le rendre performant afin de renforcer les activités du gouvernement », a-t-il souligné.
Il faut rappeler que ce projet financé à hauteur de 27 millions Fcfa permettra à l’ONG REHSAC de réhabiliter le bâtiment du journal officiel et la salle de conférence du secrétariat général du gouvernement pendant une durée de 6 mois, afin de rendre le travail performant et favorable du personnel.
Est-ce une priorité, ce genre de cadeau empoisonné de la Minusca! à notre humble avis, l’urbanisation de la ville de Bangui, rendant carrossable par ailleurs les voies et avenues de la capitale serait parmi les projets qui seaient les bienvenus et non une action ponctuelle ét ciblée qui n’intéresse pas tout le monde sinon une trés infine partie de la population travaillant dans un département qui plus est ne présente aucun intérêt vital pour le développement de la RCA. Motif, par ailleurs quand on considère les lois et autres textes officiels qui sont loin d’être respectés et leur mise en forme ne se réalise que dans le cadre de travail relevant de la routine.
Non, la Minusca n’a rien a foutre dans notre pays, et ce genre de financement relève de pure manoeuvre de diversion, quand elle est prise la main dans le sac en matière de complicité d’avec les groupes armés, tel que l’importation des munitions et des mines à mettre à la disposition desdits groupes armés donc ceux de R qui se sont servi de cela pour lutter contre l’avancée des FACA dans la région de Bocaranga. Bref, il faut que les autorités de Bangui fassent preuve de vigilance et cessent d’être naifs à ce point d’accepter facilement de telles proposiions. De plus, que ce département se laisse lier les mains sans pouvoir procécéder au choix du réalisateur du marché publique, car 25 millions de fcfa pour un marché des traveaux devaient passer au moins par une consultation et mise en compétition de plusieurs entreprises. Même s’il s’agit de marché de gré-à-gré, le département bénéficiaire se devrait de le faire quitte à demander au bailleurs d’assister au déroulement du processus. Encore, une fois de plus, il y a des besoins réels et plus importants encore pour le pays au niveau de la capitale, où biens d’infrastructures: d’eaux, d’électricité et de voies publiques, souffrent cruèllement de carence.
La Minusca qui joue un jeu dangereux dans le pays , entre et autre comme police des Nations Unies en centrafricaine et destabilisatrice doit cesser de duper le citoyen centrafricain, par ces genres d’offres insignifiantes..