Par prince Bouanga
Bangui 19 mars 2024- (Ndjoni Sango) : Au vu des constats qui révèlent que des étrangers ont presque investi tous les secteurs d’activités entrepreneuriales de la RCA, les Centrafricains qui sont les fils du pays doivent aujourd’hui se réveiller et s’investir davantage dans tous les secteurs entrepreneuriaux qui pourront sortir le pays de la pauvreté.
C’est plus qu’une nécessité qu’un devoir pour les Centrafricains de se réveiller maintenant au pire de se voir être au service de nombreux étrangers qui ont investi le pays et qui y font des affaires qui prospèrent.
Loin de relever de la rancœur envers ces étrangers qui, faut-il le dire, investissent en RCA et contribuent aussi à la création de la richesse nationale, les Centrafricains doivent être en 1ere ligne de toutes les actions qui peuvent aider au relèvement socio-économique du pays.
Avec ce qu’on remarque, on se rend compte que les Centrafricains eux-mêmes ne se rendent pas compte de l’immensité des richesses que leur offre leur pays. Ce sont plutôt les étrangers qui se rendent compte que la RCA est une terre d’opportunités.
La RCA aujourd’hui a plus que jamais besoin de la contribution de ses filles et de ses fils pour travailler à son développement socio-économique.
Pour un spécialiste de l’économie nationale : « Les Centrafricains doivent se réveiller et s’engager résolument dans les secteurs entrepreneuriaux de la RCA au pire de le regretter d’ici quelques années plus tard. Pour permettre que les investissements qui se font dans un pays puissent contribuer véritablement au développement de ce pays, c’est aux natifs de ces pays d’être au 1er rang de ces investissements. Les fonds que gagnent les étrangers qui investissent en RCA constituent des fonds qu’ils rapatrient chez eux et ne pourront contribuer nullement au développement de la RCA » a-t- il souligné.
Il encourage par ailleurs ceux des Centrafricains qui se battent pour contribuer à la création de la richesse nationale en entreprenant d’être persévérant et d’être des facteurs d’attraction pour d’autres Centrafricains.
