RCA: « Hassan Bouba va se défendre devant la justice qui tranchera s’il y a la culpabilité ou pas » Yaloké Mokpeme

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Albert Yaloké Mokpème ministre conseiller et porte-parole de la Présidence centrafricaine @crédit photo Cyrille Yapendé

Par Cyrille YAPENDE

Bangui 26 novembre 2021—(Ndjoni Sango) : La Présidence de la République, à travers son porte-parole Yaloké Mokpem, a brisé le silence autour de l’arrestation du désormais ex-ministre de l’Elevage Hassan Bouba Ali, ancien haut cadre du groupe rebelle UPC. Face aux journalistes, ce vendredi 26 novembre 2021, le porte-parole de la Présidence a déclaré que l’ancien ministre va se défendre devant la justice pour les faits qui lui sont reprochés et c’est la justice d’en trancher s’il y a la culpabilité ou pas.

Dans le cadre d’une enquête de la Cour pénale spéciale, le ministre de l’Elevage Hassan Bouba Ali a été arrêté le 19 novembre 2021 par les officiers de la police judiciaire et les forces de la Minusca dans son bureau.

Cette arrestation soudaine par la CPS a suscité une vague de réactions dans le pays dont les organisations de défense de droit de l’Homme qui saluent cette arrestation à juste valeur.

Après une semaine de son arrestation, la présidence de la République a réagi via son porte-parole Yaloké Mokpeme,  que le Président de la République respecte la séparation du pouvoir et quand la justice fait son travail, il n’a pas à s’interposer dans cette affaire.

« Le Président de la République a été toujours très clair dans ses discours, tous ceux qui sont nommés dans le gouvernement ou autres institutions républicaine que ça soit des groupes armés et s’ils ont des comptes à rendre à la justice, il y a aucun obstacle qui devrait s’opposer à cela. La position du Chef de l’Etat est claire et nette, si quelqu’un est touché par une affaire judiciaire, il devrait rendre compte à la justice », a-t-il dit.

En plus, le Ministre conseiller en communication du Chef de l’Etat a précisé que la CPS est une juridiction internationale et indépendante composée de juges nationaux et internationaux, et ils sont libres dans leur travail.

Cette position de la Présidence réitère l’engagement du Président de la République, qui dans son discours d’investiture, a déclaré que la colonne vertébrale de son second mandat est « l’impunité zéro ».

Après cette arrestation, la CPS dans un communiqué de presse a informé que le suspect Hassan Bouba Ali a été informé des faits qui lui sont reprochés, notamment le crime contre l’humanité et le crime de guerre, prétendument commis sur le territoire centrafricain et qui ont fait l’objet du réquisitoire introductif du procureur spécial en date du 30 octobre 2019.

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