Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui, 18 septembre 2023—(Ndjoni Sango) : La question de l’égalité des Centrafricains et leur protection devant la loi semble connaître un déséquilibre dans les instances judiciaires. L’article 12 chapitre 1er de la nouvelle prévoit que « Tous les Centrafricains sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection des lois ». Cette disposition n’est pourtant pas appliquée par certains hommes de lois, qui rendent parfois leur verdict par affinité en faveur de leurs protégés.
Le métier du juriste consiste non seulement à respecter des lois mais également les appliquer sur un individu qui commet un délit. Cette profession libérale exercée par certaines filles et fils du pays ayant appris le droit, leur pousse souvent à rendre des verdicts contraires à ce que prévoit le législateur.
Selon les constats faits et certains témoignages recueillis auprès des parents des victimes, certains magistrats, juges piétinent cette loi en protégeant leur proche qui a commis un forfait. Ce non-respect de l’éthique et de la déontologie du métier de juriste par certains hommes de lois, pousse les Centrafricains à se douter des jugements rendus lors des audiences publiques dans les tribunaux.
Parmi ces hommes de lois véreux, il y’a d’autres qui font bien leur travail en appliquant la loi sans distinction. Avec cette nouvelle loi mère, il est judicieux pour ces hommes de lois qui continuent de protéger et de rendre des jugements en faveur de leur proche de vite cesser cette mauvaise pratique. La loi est faite pour tout le monde et nulle n’est au-dessus de loi.
