RCA: les répliques du président Touadera à l’opposition sur la nouvelle constitution

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Par Mamadou NGAINAM

Bangui 19 juillet 2023—(Ndjoni Sango) : Le projet de la nouvelle constitution qui est aujourd’hui un cailloux dans les chaussures des opposants a été tout d’abord leur volonté après les élections groupées de 2016. La campagne référendaire qui s’est tenue à Bimbo sur le terrain de l’école préfectorale a permis au président Touadera de rappeler à ces hommes politiques que cette volonté est bien avant les leurs avant de devenir celle du peuple souverain.

Les leaders d’opposition connus sous le sobriquet des disciples de contradiction ne cessent d’étonner le peuple Centrafricain par leurs actes qui sont parfois qualifiés de crapule. La constitution du 30 mars 2016 votée dans la précipitation et imposée aux dirigeants Centrafricains durant la période de transition a toujours fait l’objet des discussions à cause de certains manquements et irrégularités.

Cette constitution après sa promulgation empêche les autorités compétentes de faire développer les institutions républicaines. Certains leaders d’opposition regroupés dans les plateformes BRDC, CRT et G-16 ont entretemps manifesté leur volonté par un écrit de revoir cette loi mère. C’est dans cette optique que le président Touadera rappelle ces leaders d’opposition leur volonté antérieure.

« Le peuple est aujourd’hui étonné de voir ces mêmes hommes politiques protestés contre ce qu’ils souhaiteraient faire entretemps. Nous sommes dans un Etat de droit et de démocratie et je suis aussi surpris de voir ces leaders d’oppositions se contredire à propos du projet de la nouvelle constitution. Il y’a une preuve écrite par ces leaders d’opposition qui souhaiteraient à ce que cette constitution soit révisée à cause de plusieurs imperfections relevées par les Centrafricains eux-mêmes », a rappelé le président Touadera.

Il a par ailleurs montré au peuple Centrafricain les raisons de cette révision constitutionnelle :

« Le projet de la nouvelle constitution n’est autre chose que la volonté du peuple souverain. Plusieurs Etats ont aussi modifié leurs constitutions pour être ce qu’ils sont aujourd’hui. Les Etats-Unis d’Amérique et même la France ont également révisé leur loi mère. J’ai deux fois prêté serment sur la constitution du 30 mars 2016 et je l’ai respecté. Il y’a des choses qui nous empêchent d’aller de l’avant. Il y’a de bonnes choses et aussi des manquements dans cette loi mère si bien que les choses vont mal. Cette nouvelle constitution va nous permettre de s’adapter aux réalités de l’heure et aux innovations. Et ces recommandations proviennent du peuple Centrafricain par leurs leaders. A l’exemple des recommandations issues du dialogue républicain pour qu’elles soient effectives il faut les insérer dans cette nouvelle constitution permettant à notre pays d’être un Etat solide, indépendant souverain et des institutions fortes », a-t-il mentionné.

La révision constitutionnelle ne devrait pas être une bagarre ni soulever une tension entre les hommes politiques et le peuple souverain. Le peuple Centrafricain est le garant de ces lois fondamentales et si aujourd’hui, il décide de les réviser ceci ne devrait souffrir d’aucune entorse.

Ailleurs, les opposants politiques apprécient la voie des urnes qui est la celle de la démocratie contrairement aux opposants Centrafricains. Que gagnent ces leaders politiques à lutter contre la volonté du peuple souverain ?

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