De l’autre bout du continent, l’Afrique du sud attise le conflit artificiel autour du Sahara pour freiner le développement du Maroc

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La Ministre des affaires étrangères sud africaine en compagnie du Chef du groupe armé du Polisario, sous mandat d'arrêt.

Par Erick NGABA

Bangui 7 Février 2024—(Ndjoni Sango) : Le Comité international pour le Dialogue et la Paix a rappelé dans un communiqué la nécessité de respecter le processus du règlement des conflits et litiges, traités dans le cadre des Nations Unies, comme le cas pour le conflit du Sahara Occidental. Ce rappel fait suite à l’étrange tentative du gouvernement sud-africain d’essayer, sans succès, de se transformer en acteur dans le conflit du Sahara sur le plan international.

Le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et l’Espagne ont été clairement désignés par les Nations Unies comme les acteurs internationaux directement impliqués dans le processus de la résolution du conflit du Sahara. C’est pour dire que l’Union Africaine et l’Afrique du Sud n’ont pas cette habilité d’être acteurs dans ce conflit.

Ceci étant, elles ne font pas partie non plus des pays observateurs, ni du groupe constitué par les États-Unis et les autres pays membres du Conseil de Sécurité + Espagne qui ont la prérogative d’élaborer des projets de résolutions relatif au renouvellement des mandats de la MINURSO.

A cet effet, l’invitation adressée par l’Afrique du Sud à l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général de l’ONU, Staffan de Mistura, constitue une action déstabilisatrice. C’est une manœuvre qui démontre que l’Afrique du Sud, en s’ingérant dans la question du Sahara, enfreint le principe d’impartialité des Etats, vu que Pretoria est connue pour son soutien inconditionnel aux revendications séparatistes du front Polisario et à son entité fantoche « la république arabe sahraouie démocratique » (RASD).

Par ailleurs, les déclarations de la Ministre des Affaires étrangères sud-africaine sont préoccupantes du moment où elle souligne que «l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Staffan de Mistura, lui a confié “certaines suggestions relatives au problème du Sahara », tout en soulignant le caractère “confidentiel ” de ces propositions, qui d’après elle, doivent être sérieusement examinées par son gouvernement.

Cela dit, tout processus politique que la question du Sahara occidental que le diplomate onusien, Staffan de Mistura, aura tenté de relancer avec l’implication des Etats tiers qui ne font pas partie du conflit et qui n’ont aucun intérêt à part le soutien effronté les thèses de l’Algérie et du Polisario, sera le synonyme d’un échec. C’est une preuve de l’immaturité diplomatique et d’un manque d’initiative pour mettre fin au statut quo.

C’est pourquoi, face cette attitude déplacée de l’Envoyé personnel du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, le Comité international pour le Dialogue et la Paix a exprimé sa profonde préoccupation et son rejet concernant à l’implication unilatérale de l’Afrique du Sud dans le dossier du Sahara. Ainsi, elle rappelle à Staffan de Mistura à revoir sans délai sa position concernant cet incident diplomatique.

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