RCA : Propos divergents de Meckassoua et Ngrebada sur la délivrance des permis miniers aux entreprises chinoises

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Destruction de l'environnement à travers l'exploitation minière par les entreprises chinoises en RCA
Destruction de l'environnement à travers l'exploitation minière par les entreprises chinoises en RCA

Destruction de l'environnement à travers l'exploitation minière par les entreprises chinoises en RCA
Destruction de l’environnement à travers l’exploitation minière par les entreprises chinoises en RCA, vue par notre caricaturiste 

Par Jason MARLEY
Bangui 27 août 2019—(Ndjoni Sango) : L’ancien Président de l’Assemblée Nationale, Abdou Karim Meckassoua et le Premier Ministre Firmin Ngrebada ont émis chacun, des propos divergents dans l’intervalle d’une semaine sur l’antenne de RFI, au sujet de la délivrance des permis miniers aux entreprises chinoises en Centrafrique.
Le 20 août dernier, Abdou Karim Meckassoua a été l’invité de la rédaction de Radio France Internationale où il a pointé du doigt, les autorités centrafricaines d’avoir délivré plusieurs permis miniers qui par la suite ont causé des dégâts sur l’environnement.

«Le forum de Bangui a fait de l’Assemblée Nationale, le garant de la souveraineté sur les richesses nationales. Aucun permis minier ou aucune convention financière ne peut être délivré sans l’autorisation préalable du Parlement. Après ma destitution, plusieurs permis miniers ont été délivrés et cela a causé des dégâts sur l’environnement et c’est un manque à gagner de l’Etat sur les mines », a déclaré Abdou Karim Meckassoua.

D’après Firmin Ngrebada, Chef du gouvernement centrafricain, plusieurs de ces permis miniers ont été délivrés à l’époque où Karim Meckassoua fut président du parlement. Ces propos interviennent alors que la Russie et la République Centrafricaine entretiennent des relations diplomatiques renforcées sur le plan sécuritaire.
Il faut souligner que les produits miniers centrafricains ont longtemps été le théâtre d’exploitations illégales, faute d’instabilité sécuritaire. Il est une nécessité pour le gouvernement centrafricain de renforcer la réglementation de ces exploitations au bénéfice de la population à travers la mise en œuvre de l’accord de Khartoum qui garanti l’extension de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.

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