« Rétablissons la paix ensemble » : les Centrafricains doivent faire confiance à Faustin-Archange Touadéra

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Le président Touadera avec la population
Le président Touadera avec la population

Le président Touadera avec la population
Le président centrafricain Faustin Archange Touadera salue la population

Par Mamadou NGAÏNAM
Bangui 2 avril 2019— (Ndjoni Sango) : La majorité des Centrafricains partagent la vision que la signature des accords de Khartoum avec les groupes politico-militaires était une bonne décision, mais il y en a et ceux qui ne la partagent pas. Ils font référence au fait que les ex-rebelles ne peuvent pas occuper des postes au sein du gouvernement, car cela viole la constitution centrafricaine. C’est la raison principale de leur mécontentement envers cette nouvelle alliance.
Les organisations internationales et les membres de l’Union Africaine qui sont pour la réalisation des accords Khartoum et pour la coopération avec les forces d’oppositions ne considèrent pas cette démarche en tant que violation de la constitution. Leurs représentants ont plusieurs fois déclaré que la RCA est dans une période de transition et que ces démarches sont acceptables, car elles sont indispensables pour la restauration de la paix.
Il est étonnant à quel point certains Centrafricains sont inconstants dans leurs souhaits. Auparavant ils déclaraient de vouloir la paix à tout prix, et aujourd’hui, quand le Président Faustin-Archange Touadéra a pu l’accomplir, ils trouvent des excuses ridicules pour accuser les dirigeants de pays de trahison.
Les accords de Khartoum sont déjà le 9ème accord de paix avec les forces d’opposition. Mais c’est seulement les accords de Khartoum signés début 2019 qu’il était possible de réunir tous les leadeurs des groupes armés et les représentants des autorités de la RCA. La suite de la signature de ces accords a été très positif : la stabilisation de la situation au pays et le lancement du programme de rétablissement suite au conflit. Cela est admis et par les groupes politico-militaires, par toutes les organisations et par tous les pays qui suivent la réalisation du processus.
Alors on a l’impression que les gens qui contredisent ne sont pas contre l’inclusion des groupes politico-militaires, mais qu’ils sont plutôt contre la paix en générale. Ils doivent très bien comprendre que ces démarches sont indispensables pour pouvoir réaliser le programme établit. Ou ils veulent que les Centrafricains continuent de vivre dans la peur qu’ils peuvent se faire tuer d’un jour à l’autre ? Quelles autres possibilités suggèrent t’ils au gouvernement et au Président en échange ? Aucune. Ils sont tout simplement insatisfait par « la violation de la constitution » et c’est tout ce qu’ils ont à dire.
La MINUSCA nous a déjà montré qu’avec l’aide des pacificateurs la paix ne reviendra jamais en RCA. Les organisations internationales nous ont aussi montrer qu’ils sont incapables d’influencer le déroulement de la guerre dans notre pays. Alor que reste-t-il à faire ? Exactement, suivre la feuille de route prévu par l’accord de Khartoum et rester fidèle aux engagements pris. Tous ceux qui comprennent la situation savent que c’est le seul moyen de sortie de la crise. Mais ceux qui se disent contre, ne veulent pas l’avouer.
Ils font des déclarations adressées au gouvernement et aux rebelles, en pensant qu’ils pourront aboutir à quelque chose… Et ils n’ont pas tort. Ils peuvent parvenir à une chose : déclencher une nouvelle vague de conflits en RCA. Alors pourquoi le faire, quand on voit tous que les groupement politico-militaires sont en train d’accomplir les accords de Khartoum ? Sur ce fond on voit aussi la réconciliation des communes dans différentes préfectures. Les accords de Khartoum ont uni le peuple Centrafricain pour résoudre le problème principal du pays : cesser la guerre qui a trop duré.
Ce programme de paix a rencontré ces ennemis. Ils sont peu nombreux, mais ils représentent une menace pour sa réalisation. Ces gens ont, bien sûr, le droit d’exprimer leur avis, mais ça ne représente pas la volonté du peuple, les intérêts nationaux, ça représente leurs propres intérêts. Les Centrafricains sont fatigués de la guerre sans fin, car elles n’ont apporté le pays que la misère et la mort.
Maintenant on a une chance réelle de changer le courant de l’histoire. Pour cela il faut s’unir, se réconcilier et s’occuper du rétablissement du pays. Ce qui s’est produit auparavant reste une période triste et sombre de notre histoire, grâce à laquelle la génération avenir pourra faire des conclusions. On espère que les jeunes Centrafricains ne vont pas répéter les mêmes erreurs commises.

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