RCA: le CICR s’inquiète de la sécurité alimentaire

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Les agents du terrain de CICR en Centrafrique

Par Kizer MAÏDOU

Bangui 27 Janvier 2021—(NDJONI SANGO) : Depuis le début des derniers évènements du au conflit électoral, la situation sécuritaire et humanitaire demeure alarmante. Le Comité International de la Croix Rouge (CICR) dans une mise à jour de ses opérations liées à ce conflit s’inquiète de la sécurité alimentaire de la population Centrafricaine.

Devant l’insécurité grandissante liée aux derniers évènements plusieurs villes du pays sont coupées de la capitale, des nombreuses familles en fuite préventive ont trouvées refuge dans la brousse. La nouvelle coalition dite Coalition des Compatriotes pour le Changement avec ses éléments se sont emparée de plusieurs villes créant la psychose jusqu’à l’entrée de la capitale.

Dernièrement le 13 janvier les localités de PK13 vers la sortie nord et PK9 sortie sud ont été le théâtre d’un violent affrontement entre les forces loyalistes et les éléments du CPC qui a provoqué le déplacement massif des populations locale vers les lieux de refuges.

En raison de cette insécurité, la principale route commerciale qui alimente le pays en produits de premières nécessités est coupée. Depuis un mois plus de 1500 véhicules remplis des marchandises en provenance de Douala sont bloqués à la frontière avec le Cameroun. Les convois humanitaires sont également suspendus.

A Bangui les conséquences sont observées sur les prix des denrées alimentaires sur les marchés de la place et ces environs.  Dans ce temps de claustration qui ne joue pas en faveur des populations Centrafricaine le CICR craint la sécurité alimentaire des familles :

 « Nous craignons surtout pour la sécurité alimentaire des familles. Le temps ne joue pas en faveur des populations car leur situation ne fait qu’empirer»,a expliqué dans le document Bruce Biber, chef de la Délégation CICR en République Centrafricaine.

Dans le même document on dénombre plus de 84.000 personnes réfugié dans les pays frontaliers et quelques 100.000 personnes déplacées internes selon le HCR et OCHA.

Malgré les conditions difficiles de travail dans ces zones sous contrôle de ses rebelles qui sont hostiles à un dialogue pouvant permettre à une sécurité fiable, les équipes du CICR garde une proximité avec les personnes touchées dans les zones dont il à accès.

Toutefois il continue d’œuvrer pour obtenir les garanties de sécurité nécessaire pour rejoindre ces populations dont l’accès aux soins et aux biens de première nécessité est compromis en cette période d’affrontement.

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