RCA: les ministrables ont-ils la main préparée pour le second mandat de Touadera?

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Faustin Archange Touadera, Président de la République centrafricaine

Par Thomas KOSSI

Bangui 12 avril 2021—(Ndjoni Sango) : Ce que le paysage national attendait arriva le 30 mars 2021. Le phénomène vint avec mille disciplines sportives diverses. C’est pourquoi, il y a par-ci, par-là, lutte pour la Primature. Qui sera là et avec quels compagnons fera-t-il la route ?

Ce questionnement chavire la petite caboche des compatriotes qui attendent l’évènement, la souhaite on ne sait jamais, et compte y participer, pourquoi pas ? C’est la chose publique qui appelle les filles et fils de Centrafrique ?

A la seule condition que l’on y vient avec la main purement PROPRE. Des électeurs ont fait le choix parce que des faux bruits traînent et rende le pays plus que sale. C’est pourquoi, les candidats au prochain gouvernement, doivent savoir bel et bien que l’on ne va pas pour se servir mais pour SERVIR.

Le cas DOUNDA qui pourrait espérer comme tant d’autres récipiendaires, se laisse prendre dans un vivier. Horreur !  Tant les motifs de limogeage sont nombreux comme à la Haye et les arrêts de justice, monstres. Et pourtant,  l’on crierait bien : « Mais qu’est-il allé y faire ? ». Comme c’est là où tout le monde « se sucre correctement », ne voilà-t-il pas qu’il cherchait un peu de miel pour son café du matin ? Dommage, il s’est servi au trop. Car, comme a révélé un ancien membre du gouvernement, « moi, je suis pauvre parce que l’on ne va pas là-bas pour devenir un milliardaire ».

Un tel son de cloche pare le chemin à tout un chacun pour faire attention. L’on parle de la « chose publique » et non de la chose privé. C’est dire qu’il faut prendre beaucoup de précautions si l’on est Centrafricain de nature et non d’adoption.

D’ailleurs, des immigrants et exilés ont travaillé comme des purs sangs d’une cité donnée. Les Américains, venus de loin aux Etas unis, ont donné le meilleur d’eux-mêmes, car le monde entier sait  ce que sont les prouesses dans leur développement national. L’honnêteté gagne dans ce rang.

Le calcul est très simpliste. Aimons d’abord le pays et nous l’habillerons comme notre première beauté. C’est pour autant dire aux amoureux du pouvoir, « aimer en faisant du bien ». Et si on se prépare, on a la main parée à tout.

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