Par Thomas KOSSI
Bangui 31 janvier 2022—(Ndjoni Sango) : Comme on le craint à chaque instant dans l’arrière-pays, le député de Mingala entre en danse. Sa zone d’élection est aux abois devant l’insécurité qui plane. Il ne peut que solliciter le déploiement du gouvernement et des forces alliées. La paix, ne vaut-elle pas mieux que tout ?
Les élus du peuple, une fois qu’ils font un tour dans leur circonscription, des plaintes s’élèvent. Tant il y a bien de chose à mettre en exergue : l’éducation, la santé et au sommet de tout, l’insécurité. La CPC, avec ses éléments de farouches tortionnaires, opèrent sans peur. L’UPC qui est un tyran de dernière heure, tue, vole, vandalise, violente comme bon lui semble. Qui pourra le contenir pour arrêter un tel massacre ?
L’on ne pourra regarder que vers le Gouvernement et la MINUSCA. Leurs actes de feu peuvent sauver enfants, femmes et hommes qui sont des cibles inattendues. Le député de Mingala, une sous-préfecture à 595 km de Bangui, dans la préfecture de la Basse-Kotto, qui ne peut rester inactif devant cette pandémie, a vu, constaté et élève enfin la voix paternelle, protectrice, de porter secours à ses concitoyens qui partent un après un pour toujours. A la longue, ne perdra –t-il pas tous ses potentiels électeurs ?
Donc, si l’éducation, la santé, l’agriculture sont des cas à voir, la quiétude quant à elle, que tout le monde attend, bat de l’aile. Que faut-il faire exactement devant donner le calme, le sérieux et la joie extrême à la population de vivre comme il faut ? Toute la question est là et ENDIZEMO se retourne vers ceux qui ont le pouvoir de libérer, de faire l’impossible.
L’on ne peut mieux voir que si le gouvernement prenne cette responsabilité. Ne dit-on pas qu’« Un Etat est fort lorsque sa nation ne vit que par sa bénédiction » ?
