RCA: les députés adoptent par acclamation la loi sur le VIH/SIDA

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vue d'ensemble de l'hémicycle de l'Assemblée nationale centrafricaine@photo Erick Ngaba

Par Marly Pala

Bangui 7 octobre 2022—(Ndjoni Sango) : Lors du débat général tenu le jeudi 6 octobre à l’hémicycle de l’Assemblée nationale centrafricaine, les députés ont adopté par acclamations, le projet de loi portant sur le VIH/SIDA en RCA. Cette loi vient renforcer la loi N°06.030 du 12 septembre 2006 fixant les droits et les obligations des personnes vivant avec le VIH/SIDA en prenant en compte d’autres personnes infectées par la pandémie du SIDA afin de contribuer efficacement à la politique du développement sans SIDA et de préserver le capital humain.

La plupart des personnes vivant avec le VIH/SIDA décèdent, suite au non respect du mode de traitements prescrits. Ceci, à cause de la stigmatisation, leur rendant sceptiques à se rendre dans les centres respectifs pour leur suivi. Le cas de stigmatisation n’est pas le seul, il y a aussi certains individus qui évitent d’aller se faire dépister pour la simple raison que leur secret soit connu.

Alors pour éviter ces différents défis, il faut que des règles qui protègent ces individus soient établies pour éviter d’éventuelle marginalisation. C’est dans cet ordre d’idées que l’Assemblée nationale centrafricaine a adopté, un projet de loi visant à renforcer la loi N°06.030 du 12 septembre 2006 fixant les droits et les obligations des personnes vivant avec le VIH/SIDA en prenant en compte aussi d’autres personnes infectées par la pandémie du SIDA afin de contribuer efficacement à la politique du développement sans SIDA et de préserver le capital humain.

A en croire Docteur Pierre Somsé, ministre de la santé publique et de la population, Ce projet de loi permet également de répondre aux objectifs du développement durable concernant le VIH/SIDA, celui d’éliminer la maladie : « ce projet de loi comporte trois 3 innovations alignées sur l’impact recherché. Il s’agit premièrement de l’âge de dépistage ramené à 12 ans au lieu de 18 ans pour correspondre à l’âge des premiers rapports sexuels et de la sexualité dans la société Centrafricaine. Ensuite la première loi était discriminatoire. La nouvelle loi vient amputer cette anomalie qui empêche toute personne de faire connaître son statut et constitue un frein au dépistage qui est un moyen majeur de lutte contre le VIH/SIDA. Et enfin, la troisième dimension de cette loi est la mobilisation multisectorielle », a-t-il apprécié.

L’adoption de ce projet de loi intervient après le constat fait que plusieurs personnes en âge de sexualité évitent de se faire dépister de peur d’être connues ou stigmatisées. C’est ainsi que, conformément aux dispositions de l’article 82 alinéa 1 du Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale, le projet de loi portant sur le VIH/SIDA a été adopté par acclamations avec amendements.

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