RCA : « Le Président Touadera n’a fait que se soumettre à la volonté du peuple souverain », Albert Mokpème

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Albert Yaloké Mopkeme, ministre conseillé et porte-parole de la présidence, lors d'une conférence de presse à Bangui @crédit photo Erick NGABA

Par Socrates Fibanga

Bangui 1er Juin 2023- (Ndjoni Sango) : Dans un point de presse tenu ce jour, le Ministre Conseiller et Porte-Parole de la Présidence de la République est revenu sur la convocation du corps électoral par le Chef de l’Etat qui selon lui n’est que l’expression de la volonté populaire des centrafricains qui réclament depuis la révision de la constitution du 30 Mars 2016.

« En convoquant le corps électoral à aller au référendum le 30 Juillet prochain, le Président de la République ne l’a fait que sur demande du peuple centrafricain souverain. C’est à maintes reprises que les centrafricains ont réclamé la tenue d’un référendum constitutionnel pour doter leur pays d’une constitution qui réponde à leurs aspirations. Tout le monde est d’accord sur l’idée de réécrire la constitution du 30 Mars car les circonstances actuelles l’exigent pour la souveraineté et le développement de la RCA », a-t-il souligné Albert Yaloké Mokpème, ministre conseiller et porte-parole de la présidence de la République.

C’est par ces propos que le Porte-Parole de la Présidence a tenu à informer les professionnels des médias sur les raisons qui ont conduit le Chef de l’Etat à appeler en toute légalité les centrafricain à aller au référendum au mois de Juillet selon l.

C’est croire les centrafricains immatures aujourd’hui que de dire que leur volonté à plusieurs reprises manifestée à aller au référendum constitutionnel n’a pour but que d’ouvrir un 3e mandat au Président Touadera. La constitution du 30 Mars 2016 comprend de graves lacunes qui ne répondent pas du tout aux aspirations du peuple centrafricain et ce n’est que normal

Même si le BRDC ne se borne qu’à se limiter à la problématique d’un éventuel 3e mandat du Président Touadera, celui-ci sous pression du peuple souverain qui l’a élu à deux reprises n’avait pas d’autres choix que répondre favorablement au peuple centrafricain qui a maintes reprises manifesté sa volonté de se doter d’une nouvelle constitution qui lui rendrait sa souveraineté et permettrait son développement.

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