RCA: que dit le ministère du commerce à propos des produits avariés en circulation?

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Une vue partielle du marché PK5 à Bangui

Par Mamadou NGAINAM

Bangui 5 janvier 2024–(Ndjoni Sango): Il y’a de cela un moment que des marchandises avariées telles que le café Jude, Nescafé, biscuits et jus de fruits pullulent la ville de Bangui. Ces produits dont certains sont proches de l’expiration tandis que d’autres sont expirés sont consommés par les Centrafricains et constituent un danger pour la santé sans que les autorités commerciales en rendent compte.

Les autorités compétentes sont parfois des médecins qui arrivent après le décès d’un patient. C’est le cas des produits laitiers, qui sont expirés et consommés par le grand public alors que le ministère du commerce et l’association des consommateurs devraient procéder aux contrôles systématiques des produits alimentaires vendus dans les alimentations et les boutiques soit par les Centrafricains et certains étrangers.

Selon un Consommateur, la plupart des produits avariés sont vendus par les vendeurs à la sauvette. « Normalement quand tu achètes un produit à consommer dans une boutique tu dois tout d’abord vérifier la date de production et celle de l’expiration. Ce reflex n’est pas connu de tout le monde si bien qu’il y’a des gens qui contractent parfois des maladies suite à la consommation d’un produit périmé et vendu au marché. J’ai moi-même fais le constat il y’a également une boîte de sardine qui est expirée mais qui sont vendu par les commerçants ambulants dans les poussepousses ainsi que les vendeurs à la sauvette. Le ministère du commerce doit vite se réveiller avant qu’il ne soit trop tard », a déploré un citoyen lambda.

Une autre personne alerte les autorités sur ces produits périmés qui sont beaucoup plus consommés par ceux qui habitent dans les provinces

« Nos autorités ont souvent tendance à négliger certaines informations parce qu’elles ne consomment pas ce qui s’achète sur les marchés comme nous. Dans la capitale les produits avariés échappent à leur contrôle qu’en est-il des filles et fils du pays qui sont dans l’arrière-pays? », s’interroge Max, un entrepreneur.

Le ministère du commerce n’a pas seulement une mission de réguler le prix des marchandises et lutter contre la concurrence déloyale. Il est aussi de son devoir à protéger les Centrafricains qui consomment les produits qui se vendent sur le marché.

L’on se rappelle encore des poules congelés avaries qui ont été découvert entre-temps dans plusieurs super marchés de la place l’année dernière et qui ont été détruits par la suite.

Cela témoigne en quoi ces autorités doivent procéder à des contrôles brusques pour qu’ils puissent découvrir certaines anomalies car la vie et la santé de la population en dépendent.

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