Par Mamadou NGAINAM
Bangui 2 février 2024—(Ndjoni Sango) : Le vol des téléphones portables par la complicité de certains conducteurs de mototaxi a repris depuis quelques jours dans le quartier de PK 5 et autres. Selon certaines victimes, il est imprudent de se communiquer la nuit à cause des petits bandits qui utilisent la moto pour arracher les téléphones portables.
Pendant que certaines filles et fils de ce pays se battent pour trouver leur pain quotidien à travers leur sueurs, il y’a d’autres qui le gagne en dépouillant les autres. Le portable qui est un moyen de communication est aujourd’hui un objet précieux pour certaines personnes malintentionnées qui empruntent des engins à deux roues pour l’arracher entre les mains d’une personne en pleine communication.
Selon une victime, ces actes de banditisme ont repris pendant les périodes marquant les festivités de Noël et du nouvel-an.
« Cette pratique a repris depuis les périodes de la festivité où il y’avait une densité de population qui sortent la nuit pour des distractions. J’ai été victime la nuit festivités marquant la fête de Noël, où deux personnes sur la moto ont arraché mon téléphone Android de marque Tecno au marché Kokoro aux environs de 20 heures pendant que j’étais en communication avec un proche. La nuit dernière, un acte similaire s’est encore reproduit et j’étais témoins ce jour. Il est alors temps que nos FSI puissent effectuer des patrouilles dans les quartiers pour rafler ces bandits qui continuent de nous pourrir la vie », a témoigné Philipe l’une des victimes de cet acte d’incivisme.
Selon certaines informations, ces actes de banditisme seraient commis par certains bandits qui trouvent refuge dans les marchés de PK5. Ces cas sont aussi fréquentés dans presque tous les quartiers de Bangui lors des promenades nocturnes.
Pour restaurer la tranquillité dans ces secteurs, il est alors indispensable que les autorités compétentes puissent déployer des Forces de défense et de Sécurité (FDS), pour multiplier les patrouilles dans ces zones considérées comme un couloir de la mort.
