RCA: 60 ans après l’indépendance, quand l’instabilité empêche la RCA de décoller

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Centrafrique-Bangui-Ndjoni-Sango
Une vue partielle de la ville de Bangui

Erick NGABA

Bangui 14 Août 2020—(Ndjoni Sango) : L’actualité centrafricaine de la semaine en cours rime avec la célébration de l’indépendance du pays, 13 Août 1960. 60 après cette libération du joug français, le pays a toujours du mal à décoller.

Le pays de Barthélémy Boganda,  célèbre ce 13 août 2020 son 60 anniversaire de l’indépendance. Ça sera dans un contexte particulier que cette commémoration va se passer. Car, depuis 1960, le pays ne connaît que de l’instabilité empêchant ainsi le développement économique, politique, et socio-culturel.

Il y a des causes endogènes et exogènes. D’abord, le pays est constitué des leaders politiques véreux, des corrompus, et des traitres capables de vendre leurs âmes au diable pour leurs propres intérêts.

Unité, Dignité, Travail! Cette devise de la République centrafricaine, une idéologie que le président fondateur et père de l’indépendance, Barthélémy Boganda a léguée à ce pays d’environ 623.000 Km, en sus de cinq verbes philosophiques « Vêtir, Nourrir, soigner, instruire, et bâtir »  est foulée au pied par les propres fils de ce pays riches en ressources naturelles.

Ensuite, il y a véritablement un manque de patriotisme chez les Centrafricains. On a l’impression que les Ceux-ci n’aiment pas vraiment leur pays pour la plupart. C’est pourquoi, le pays est à la merci des étrangers. L’économie entre les mains de ceux qui viennent d’ailleurs, les parties du territoire national morcelées entre les groupes armés.

Enfin, il y a ce point important que toute la génération centrafricaine doive le savoir. La mainmise de la France colonisatrice sur la Centrafrique empêche le pays à décoller politiquement et économique.

La France fait à la fois la pluie le beau temps. Elle joue au pyromane et pompier dans ce pays avec la complicité des pays voisins très proches de l’Elysée. La stratégie est simple. Créer perpétuellement l’instabilité afin d’empêcher le pays à enclencher le processus de développent. Car, il n’y a pas de développement sans la paix.

Mais, ce qui importe dans tout aujourd’hui, est la prise de conscience, solidarité et la cohésion et la volonté du peuple centrafricain  à relever le pays qui est tombé plus bas, alors que ses voisins décollent.

Il est temps de changer la cour de l’histoire de la RCA souillée par des cycles de violence et de l’instabilité sécuritaire, politique et économique.

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