La présence russe crée un déclic pour l’essor de la RCA

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Le président russe Vladimir Poutine et son homologue centrafricain Faustin Archange Touadera à Sotchi en 2019

EDITORIAL

Par Erick NGABA

Bangui 4 septembre 2020—(Ndjoni Sango) : La présence russe en République centrafricaine a fait bouger des lignes. Dans beaucoup de domaines d’intervention, on sent que les partenaires se bousculent pour appuyer les initiatives et des projets du gouvernement centrafricain, dans l’optique d’être des partenaires privilégiés face l’offensive diplomatique russe.

Beaucoup de lignes ont aujourd’hui bougé en République centrafricaine grâce à une politique de diversification des relations multi et bilatérales avec le reste du pays que le président Touadera a su mettre en valeur, alors par le passé le pays s’est misé uniquement sur son parte aire historique qui est la France. Mais aujourd’hui, les donnes ont changé.

La République centrafricaine bénéficie aujourd’hui des appuis multiformes venant de plusieurs partenaires. Il a fallu le retour de la Fédération de la Russie qui a décidé de reprendre les choses et s’est engagée au côté du gouvernement dans le cadre de la formation de l’armée et la dotation en équipement entre autres.

Or, par le passé, la République centrafricaine ne bénéficiait d’autant d’appuis et ne faisait partie des priorités des grandes puissances du bloc occidental.

Ce retour en grande pompe de la grande Russie en République centrafricaine fait trembler les grandes puissances mondiales qui se voient déstabilisées sur le chéquier géopolitique et stratégique dans ce pays riche en ressource naturelle.

Pour ne pas être à la marge, tous les partenaires s’engagent avec un niveau élevé d’appui au gouvernement centrafricain. On voit l’Union européenne, le PNUD, la France particulièrement, la Chine et les Etats-Unis entre autres investissent dans presque tous les domaines en République centrafricaine. Tout le  monde se propose d’être le partenaire le plus privilégié  du gouvernement centrafricain. C’est déjà une bonne chose.

Il est une nécessité pour les autorités centrafricaines de capitaliser tous ces appuis au profit du relèvement et du développement de la République centrafricaine. Car, n’ayant pas une ouverture sur la mer, le pays est enclavé. L’intervention de chaque partenaire devrait constituer une aubaine pour l’essor du pays.

Le pays est aujourd’hui sur le chemin de la stabilité et du relèvement. Il est temps de poser les bases de son développement pour éviter un retour à la case de départ, car l’une des causes de la crise que le pays traverse, c’est aussi la pauvreté.

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