RCA: les chenilles, repas préféré de la basse-classe sociale ?

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Les chenilles en Centrafrique

Par Thomas KOSSI

Bangui 9 août 2021—(Ndjoni Sango): La République centrafricaine s’étonne devant les compagnons qui mangent comme des loups, les chenilles. Ces bêtes sont utilisées dans les soins et en consommer, vaut une médaille d’or pour les basses-classes de la société. Pourquoi en veut-on tant à ces bestioles qui ne vivent que de feuilles d’arbre?

Les communautés humaines sur le plan national, se battent pour ne pas en manger de la journée. Les femmes qui font des kilomètres devant les amener à servir les tables comme de petits princes, sont à l’aise quant à ses efforts. Elles mettent tout en œuvre pour remplir les marchés, les lieux de vente pour secourir l’homme qui se dit le plus pauvre de la société nationale.

Il lutte en grand garçon, parce que ne pas en goûter comme tout le monde en réclame abondamment, laisse dire que le soleil aura brûlé le sol pour rien. En trouver comme repas, fait la joie du plus grand nombre des citoyens. Comme il est admirable que le pays regorge de tant de produits alimentaires variés !

Les grands de ce monde s’en nourrissent comme les aliments eux-mêmes. Combien d’hommes, de femmes, de cuisiniers, de citoyens tirés à quatre épingles rôdent pour se remplir les nylons, sacs à mains et autres, cette nourriture que l’on pensait revenir à la dernière classe humaine ?

L’étonnement grandit au jour le jour et la consommation effraie les ONG, étrangers, etc… qui peuvent disqualifier cette sacro-sainte manne que le ciel ne manque de donner aux pauvres mortels du jour au lendemain.

Tant, ce que l’univers offre le plus souvent et selon les périodes  à la femme, l’enfant et l’homme centrafricains, tord l’échine à celui qui tient absolument savoir cette vérité. Le ressortissant de la RCA, quand il trouve, il mange à sa faim.

Loin de dire que les chenilles servent la table de celui qui n’a pas grand-chose, disons tout simplement que le pain revient à tous. L’on en vive comme il se prépare au bien-être de l’être appelé à mourir. Charnue, la chenille de par sa constitution corporelle, aiguise l’appétit qui la vibre comme le pain de tous les instants.

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