RCA: « Il faut une nouvelle constitution qui prend en comptes les attentes des travailleurs » Firmin Zoh-Ponguelé

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Firmin Zoh-Ponguelé, Secrétaire Général de Groupement Syndical des Travailleurs Centrafricains (GSTC)

Par Basta BALOUWA

Bangui 21 avril 2022—(Ndjoni Sango): Les leaders de la société civile continuent de se prononcer sur le débat au tour de la modification de la constitution centrafricaine de 30 mars 2016. Parmi ces acteurs qui sont favorables à la révision de la constitution figure Firmin Zoh-Ponguelé, Secrétaire Général de Groupement Syndical des Travailleurs Centrafricains (GSTC), qui estime que cette constitution ne répond pas aux attentes des travailleurs centrafricains.

 « La constitution du 30 Mars est inondé des réalités qui ne sont les nôtres et dont les travailleurs centrafricains ne bénéficient aucunement pas. Donc, il est impératif que cette Constitution soit amendée pour prendre en compte les réalités actuelles », a déclaré le Secrétaire Général du GSTC, Firmin Zoh-Ponguelé.

C’est au cours d’une table ronde organisée par les organisations des centrales syndicales le jeudi 14 Avril 2022 à l’hôtel Ledger Plazza de Bangui, que le Secrétaire général de GSTC s’est prononcé en faveur de la révision de la constitution.

De l’avis de Firmin Zoh-Ponguelé, les travailleurs centrafricains ne bénéficient de certains privilèges à cause de la constitution du 30 mars 2016, d’où une nouvelle constitution qui répond à leurs attentes.

« Les travailleurs Centrafricains ne profitent en aucun cas des privilèges attribués par la constitution du 30 Mars 2016. Il faut une nouvelle constitution qui prend en comptes les attentes de la classe des travailleurs centrafricains dans l’optique d’éliminer en partie la pauvreté, avec cette nouvelle constitution que nous réclamons tous les travailleurs centrafricains seront pris en compte pour devenir des acteurs du développement », a-t-il fait savoir.

Lors de ces échanges organisés à l’initiative de l’association Tôngôlô Ti Bé-Africa, le Secrétaire général de l’organisation des travailleurs de Centrafrique a estimé que la révision de cette constitution permet de donner non seulement une chance au peuple Centrafricain de connaitre une ère nouvelle, mais aussi de permettre aux travailleurs Centrafricains de trouver leurs comptes.

« La population aspire aujourd’hui au bien-être et pour y parvenir, la révision constitutionnelle s’avère une nécessité impérieuse car la constitution du 30 Mars 2016 a des faiblesses qu’il faut s’accorder la modifier ; il faut faire l’économie des ressources en vue d’une redistribution équitable aux centrafricains », a ajouté Firmin Zoh-Ponguelé.

Dans cette optique des centrales syndicales favorables à la révision de la constitution, Firmin Zoh-Ponguelé a appelé tous les travailleurs centrafricains à militer pour la modification de la constitution du 30 Mars 2016 afin de prendre en compte «les aspirations actuelles du peuple Centrafricains».

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