RCA: les canaux d’évacuation, un dépotoir d’ordures pour certains habitants de Bangui

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Des ordures au bord de la route à Bangui @crédit photo Prince Nzapaoko

Par Mamadou NGAINAM

Bangui 31 janvier 2024—(Ndjoni Sango) : Les canaux d’évacuation d’eau construits pour éviter les inondations sont devenus des dépotoirs d’ordures pour certains ménages. Selon eux, cet acte d’incivisme est dû au manque des bacs à ordures dans leurs arrondissements, qui relève de la responsabilité de la mairie de Bangui.

Afin d’éviter les inondations dans certains de Bangui, le gouvernement Centrafricain avec certains partenaires clés du développement ont construits des canaux d’évacuation d’eau pour prévenir les catastrophes naturelles. Après ces travaux réalisés, il est alors dans l’intérêt des Centrafricains de les préserver en faisant bon usage.

Les autorités municipales de leurs côtés devraient normalement entretenir ces acquis en installant des bacs à ordures permettant aux habitants de verser les poubelles dedans mais hélas ! Le souci est que ces canaux se sont transformés en un lieu d’stockage des ordures de toutes catégories. L’autre aspect déplorable est celui des poubelles qui sont stockées en plein centre-ville à l’exemple du croisement Marabéna, marché central et autres.

Selon un citoyen lambda, ces ordures passent des jours avant d’être ramassées

« Ce n’est pas seulement les ordures installées en plein centre-ville qui nous gêne. C’est le retard dans les ramassages qui pose problème. Ces ordures peuvent passer des jours ici avant qu’elles soient ramassées alors que l’on paye des taxes à la mairie tous les jours. Notre pays est très visité par des étrangers depuis un certain temps, et il est important que la capitale soit aux comme même propre. L’on se demande si notre capitale retrouvera un jour son ancienne appellation Bangui la coquette ? »,a déploré Franck un passant.

Les nombreuses recommandations et plaintes formulées par les filles et fils de ce pays contre la mairie de Bangui, devrait interpeler ces autorités municipales à trouver des solutions à ces soucis.

Mais depuis lors, l’on constate qu’elles sont restées comme des lettres mortes. Tantôt ce sont les vendeurs à la sauvette qui vendent sur les trottoirs, tantôt certains commerçants récalcitrants qui construisent des kiosques d’une manière anarchique sur les voies publiques.

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