RCA : où était donc l’Occident au moment sombre de la crise?

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Des combattants de la milice Anti-balaka

EDITO

Par Mamadou NGAINAM

Bangui 12 Février 2024—(Ndjoni Sango) : Il semble que le temps est assez court et que certaines personnes réfléchissent en retard. Le pays de Boganda qui sombrait dans une crise profonde savamment entretenue par les occidentaux dont l’actrice principale étaient la France qui a ouvert la porte à la nébuleuse rébellion Séléka de Djotodia et la CPC Bozizé pour avoir dévasté le pays comme les criquets pèlerins.  

Cette France a délaissé, abandonné sa traditionnelle alliée qui est la RCA en retirant les troupes de l’opération Sangaris et en faisant une compagne de découragement auprès des pays de l’Occident au sujet de ce pays de l’Afrique centrale.

Ce acte d’hypocrisie posé par la France avait donné l’opportunité aux groupes armés d’envahir le pays et de faire tout ce qu’ils voulaient.

Le bilan est catastrophique sur le plan humain et matériel. L’on se demande où étaient partis les puissances occidentales ? Peut-être qu’ils seraient en voyage touristique sur la planète Mars ?

Les temps ont évolué et changé positivement en République Centrafricaine. L’on a planté dans la douleur et l’on est en train de récolter sous l’ombre froid du bord du fleuve Oubangui grâce aux concours de certains pays alliés africains comme Rwandais et européens comme la Russie, qui se sont engagés à sauver le chao qui devait avoir lieu dans le pays.

Pourquoi aujourd’hui sommer le président de la République de se débarrasser de des pays alliés ayant compati à la souffrance du peuple centrafricain ?

Cette manœuvre de l’Occident entrainée par la France n’a pas son sens car elle est jugée hypocrite. Ne dit-on pas qu’on connait les bons amis dans les moments de malheurs ?

Où était donc passé les pays de l’Occident au moment où la RCA vivait les moments les plus sombres de son histoire et a vraiment besoin d’eux ?

La France ayant perdu la pédale en Afrique, tente de faire recours aux puissances occidentales dont les Etats Unis pour les mettre au-devant de la scène diplomatique, une sorte de camouflage qui ne dit pas son nom.

Pourquoi attendre le retour de la sécurité en Centrafrique pour penser à revenir dans le pays? N’est-ce pas une moquerie ?

Le chef de l’Etat centrafricain, Faustin Archange Touadera, l’a toujours souligné : il y a de la place pour tout le monde. Mais là, il n’y a pas de la place pour la moquerie.

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