RCA : que dire de ce peuple qui vivote malgré lui ?

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Le président centrafricain Faustin Archange Touadera face à la population de la Basse-kotto à Alindao
Le président centrafricain Faustin Archange Touadera face à la population de la Basse-kotto à Alindao

Par Thomas KOSSI

Bangui 28 mai 2020—(Ndjoni Sango) : La vie comme le pensent de grands esprits, va comme ne le souhaitent  pas ceux qui la traînent à longueur des journées et nuits. Elle est plus que difficile pour certains qui la prennent dans leurs mains, aisée pour les autres qui s’en sortent aisément. Et que faire positivement pour que cette fameuse vie vaille la peine de la vivre ?

D’abord, ce n’est pas facile le terme vie que tout le monde explique avec difficulté. Il veut faire comprendre que la vie en principe ne vaut rien, quand on se casse le cou pour pas grand-chose.

Mais pourquoi a-t-on pu vivre ces problèmes que l’on pouvait très bien éviter ? Car si l’on réussit à surpasser des éléments que l’on juge incompatibles avec ce qui est mauvais, pourquoi s’hasarder à lui nuire ? Cela veut dire pour tant de citoyens, que le train quotidien vaut la peine de le saisir à main armée pour l’amadouer.

Sortir le matin pour aller à ses petites préoccupations, le père de famille se butte à des tonnes de monstruosités. Aujourd’hui, avec l’ère du Covid-19, les prix des tarifs de véhicules comme taxis, bus, et taxi-motos montent en flèche.

Une poche comme celle d’un petit manœuvre qui compte faire nourrir les siens jours après jours, roule par terre quand on exige de lui beaucoup de francs cfa pour sa petite débrouille. Car aller à Bangui, vaut une économie de trois mois d’épargne. En une seule matinée.

Quel saint peut écouter les voix de ces manques de sous qui se brossent à grand coût de brosse devant payer des petites dépenses ? Surtout que les mini dépenses se multiplient et grandissent comme on ne peut le croire. Seulement, chercher ce qui peut faire le poids, n’est pas facile.

Or, le monde en général, crie et déplore le vide extrême que creuse le coronavirus partout dans les sociétés, entreprises. Les caisses se désemplissent, les métiers perdent des mains habiles. Le chômage prend de l’ampleur.

Que faire en des situations si alarmantes ? Parce que les enfants, petits-enfants, cadets, cousins, plongent le premier donneur à manger dans ce fossé que rien ne peut combler. Oh, comme le mal est si étrange ! Les « Chercher à manger » brouillent les herbes par les doigts des pieds et non par les mains vraiment adaptées.

Comme la situation va vers la sortie des réglages électoraux, les uns et les autres observent avec force inquiétude. Qui choisir pour le meilleur ou pour le pire ?

Les preuves montent, varient et baignent dans des nouveautés qui ne laisseraient point l’électeur ni naïf ni bête après tant de caprices  subis.

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