RCA: François Bozizé ne se désarme pas de son attitude de va-t-en-guerre

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L'ancien chef de l'Etat centrafricain, François Bozizé

EDITORIAL

Par Erick NGABA

Bangui 29 novembre 2020— (Ndjoni Sango) :L’ancien Président de la République, François Bozizé Yangouvonda, ne s’est pas encore débarrassé de son comportement d’un chef rebelle, du putschiste en dépit du malheur ayant frappé la RCA par ses défauts. Malgré la générosité de Faustin Archange Touadera envers lui, le Général Bozizé qui a sacrifié le pays au diable affiche des attitudes provocatrices dont ses récentes déclarations incendiaires. 

Suite à l’incident ayant survenu entre les éléments du Groupement Spécial Protection républicaine (GSPR) et les éléments sa sécurité, François Bozizé a démenti qu’il n’est pas prêt à faire la paix avec qui que ce soit.

Il faut dire que l’ancien président n’a jusque-là pas gobé son éviction au pouvoir par l’ex-coalition rebelle de Seleka en 2013. C’est dire qu’il pourrait être prêt à se venger de tout ce qui se pointe sur sa route.

Les récentes déclarations du président fondateur de KNK sur les ondes des radions locales et internationales sont d’une extrême gravité quand ça vient d’un ancien chef de l’Etat. Or, la population qui a tant souffert n’attend pas cela de Bozizé.

A travers ses déclarations aussi incendiaires qu’elles sont, l’on comprend que l’ancien président de la République est prêt à réponde les armes, le maquis et le pouvoir par tous les moyens. Car, l’esprit de ses anciennes pratiques ne lui a pas encore quitté malgré son âge avancé et ce qu’il a fait subir à la République centrafricaine.

En vrai, l’ancien chef de l’Etat devrait se comporter en homme de paix, de pardon et de réconciliation dont le peuple centrafricain a besoin.

Il doit se retenir, se ressaisir  et résister à tout esprit malin qui l’utilise. Car, les démons des troubles peuvent l’emmener à mettre en exécution ce qu’il pense faire désormais en cas d’éventuels incidents.

Par ses récentes déclarations, l’on craint que l’ancien président pourrait rendre le pays invivable si la Cour constitutionnelle n’arriverait pas à invalider sa candidature à la présidentielle du 27 décembre 2020. Car, l’intention est déjà là.

Et ce n’est pas pour rien qu’il multiplie l’effectif des éléments de sa sécurité hormis les éléments affectés par l’Etat-major de l’armée pour sa sécurité.

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