RCA: « La ville de Bambari porte encore les stigmates des combats» Rabiou Daddy du CICR

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Pont Ouaka à Bambari

Par Kizer MAÏDOU

Bangui 22 Février 2021—(Ndjoni Sango): La ville de Bambari dans la Ouaka, a été tout dernièrement le théâtre des violents affrontements entre les forces loyalistes et les rebelles de l’UPC alliés à la CPC. Elles ont totalement libéré cette ville longtemps sous contrôle des groupes rebelles de l’UPC. Dans un point sur les opérations du Comité International de la Croix Rouge (CICR) dans la localité, le chef de sous délégation explique que la ville porte encore les stigmates des combats.

Les deux jours de combats qui ont conduits à la libération de cette ville, a laissé de graves conséquences sur la population. Après ces violents affrontements du 15 au 16 Février dernier, le Comité international de la croix rouge a eu a évacué 25 blessés, des femmes et des enfants à l’Hôpital universitaire de Bambari où ils ont bénéficié d’une prise en charge par une équipe de médecins sans frontière surplace.

Grâce au soutien en matériel logistique du CICR, les volontaires de la croix rouge centrafricaine ont eu, également, à collecter des corps sans vie.

Cette situation similaire à celle de décembre, laisse toujours des empreintes dans cette ville qui a été pour de nombreuses fois, touchée par la crise, a fait savoir le chef de la sous délégation de CICR dans la localité.

« La ville porte encore des stigmates des combat, parfois violents pendant les deux jours de  durée des affrontements», a déclaré Rabiou DADDY, Chef de sous délégation du CICR à Bambari.

Malgré la libération et la reprise des activités dans la ville, l’inquiétude plane toujours au sein de la population. Des restes des explosifs de guerre ont été identifiés et récupérés par les experts. Mais le risque lié à la présence des restes des explosifs dans les quartiers, demeure au centre des préoccupations de tous, a expliqué le chef de la sous délégation.

« Des restes explosifs de guerre ont été identifiés et récupérés par des équipes de démineurs.  Mais nous sommes préoccupés par les risques liés à la présence d’éventuels explosifs ou munitions dans les quartiers où vivent les populations ».

En dépit des combats qui se poursuivent dans d’autres localités, le CICR réitère son appel aux parties impliquée dans la crise, de respecter et protéger les personnes qui ne participent pas aux hostilités, de respecter les biens civils et veiller à ce que les morts soient recueillis en toute sécurité et inhumés en toute dignité.

Cependant, elles doivent fournir les garanties nécessaires aux personnels soignants et aux secouristes de la croix rouge afin d’accéder aux blessés et aux victimes.

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