Grâce à Bozizé, la RCA ne connaîtra désormais plus l’histoire de rébellion

1
411
François-bozizé-ndjoni-sango-centrafrique
Le général d'armée François Bozizé, ancien président centrafricain, leader de la rébellion CPC

Editorial

Par Erick NGABA

Bangui 30 avril 2021—(Ndjoni Sango) : Il a fallu la création de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) par le général François Bozizé Yangouvounda qui a tenté de renverser le pouvoir à Bangui comme dans son habitude, pour que la République centrafricaine se débarrasse définitivement du phénomène de la rébellion et des groupes armés. La CPC est un mauvais exemple à suivre.

Parfois, le malheur est bon, dit-on. Si la CPC de François Bozizé a fait vivre l’enfer au peuple centrafricain, elle permettra au pays de mettre désormais fin à l’histoire de la rébellion que l’on n’a cessé de vivre dans ce pays.

Depuis des décennies, la République centrafricaine ne vit que de rébellion en rébellion. Elle ne peut plus engager des grands projets de son développement pour que le peuple centrafricain puisse vivre son bonheur, car, les multiples années de l’instabilité ont retardé l’élan et détruit les efforts consentis par les gouvernements qui se succèdent et la communauté internationale.

L’on pensait déjà que l’avènement de la Seleka en 2013 pouvait être la fin du phénomène de la rébellion et de coup d’Etat dans ce pays qui a tant souffert depuis son accession à l’indépendance le 13 août 1960. Mais, à la surprise de plus d’un, l’année 2020 -2021 est marquée par cette tentative de prise de pouvoir par le patron de la rébellion dans ce pays, François Bozizé.

Eternel insatisfait, l’ancien président avec sa boulimie de pouvoir, a tenté de faire revivre à la République centrafricaine le calvaire de la rébellion et de coup d’Etat. Heureusement, son plan diabolique soutenu par des puissances occultes qui ont toujours œuvré dans l’ombre pour détruire la RCA.

L’échec cuisant de la prise de pouvoir et la mise en débandade de la rébellion CPC  par les forces armées centrafricaines (FACA) sont un mauvais exemple à suivre. Désormais, les rêveurs du pouvoir par coup de force ne vont jamais tenter de se lancer dans cette mésaventure de rébellion.

La République centrafricaine pourra enfin vivre sa stabilité si les autorités de Bangui maintiennent ce cap contre les fauteurs de troubles.

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici