RCA: « La CPC sert les intérêts des puissances étrangères », dénonce la présidence

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Albert Yaloké Mokpème, ministre porte-parole de la Présidence de la République centrafricaine @crédit photo Erick Ngaba

Par Erick NGABA

Bangui 10 Octobre 2021— (Ndjoni Sango) : Le régime de Bangui revient, une fois de plus, dénoncer les soubassements derrières les crimes perpétrés par les groupes terroristes de la CPC contre les civils dans le pays. Au cours d’un point de presse tenu le vendredi dernier à l’hôtel Sam à Bangui, le ministre porte-parole de la Présidence de la République centrafricaine, Albert Yaloké Mokpème, indexe directement les grandes puissances étrangères qui interviennent comme des sous-marins dans le pays.

Les derniers regains de violences armées dans les villes de province de la RCA suscitent des interrogations sur le mode opératoire des groupes armés. Face à la résurgence de ces crimes d’une extrême cruauté, le régime de Bangui s’interroge sur le silence observé du côté des organisations internationales.

« Nous savons qu’il y a des grandes puissances derrières ces groupes armés. Pourquoi, aujourd’hui, vous entendez de la même manière de soi-disant exactions des FACA et de leurs alliées qu’on parle sur toutes les chaines ou sur tous les médias internationaux et européens? Et voilà ce qui se passe à Bambari, à Alindao, et à Ngakobo, personne n’en parle, à peine. Voilà la CPC qui fait des exactions dans le pays et on n’en parle pas », s’interroge Albert Yaloké Mokpème, ministre porte-parole de la Présidence de la République centrafricaine.

Pour la Présidence de la République centrafricaine, il est bien clair que les groupes armés sont à la solde des puissances extérieures.

«C’est à croire que, quand on attaque la population, quand la CPC évolue, quand les rebelles évoluent, il sert les intérêts étrangers. Donc, ne nous voilons pas face. Moi, je le dis, je ne dis pas autre chose, je dis ce qui se passe. C’est pourquoi, nous Centrafricains, ne nous laissons pas prendre. Leur histoire de ligne rouge à ne pas franchir, ligne ceci, c’est de la duperie. Il faut que nous nous serions les coudes pour pouvoir nous défendre par rapport ce qui se passe. Parce qu’il y a beaucoup d’informations qui circulent, le temps que le dialogue républicain se met en place, il y aura des zones de turbulence. Et nos forces sont en alerte pour faire face à ces éventualités» a martelé Albert Yaloké Mokpème sans mentionner dans le détail laquelle des puissances étrangères il s’agit.  

Pour la présidence de la République, à travers son porte-parole, ces crimes ne resteront pas «impunis».

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