RCA: que peuvent faire les autorités de Bangui pour d’éviter de toujours dépendre de l’extérieure ?

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Vue partielle du centre ville de Bangui

Par Prince Wilfried NZAPAOKO

Bangui 31 janvier 2024—(Ndjoni Sango) : La souveraineté de la RCA exige des autorités de Bangui à faire face aux charges régaliennes de l’Etat, sans pour autant attendre toujours de l’extérieur une solution. Il y a bien la nécessité pour les autorités compétentes de mettre en place une politique visant à développer les ressources propres du pays.

Si aujourd’hui certains pays soutiennent la RCA dans ces différents projets de financement, c’est parce qu’ils ont une politique et une stratégie qui leur sont permis d’avoir une capacité financière suffisante pour pouvoir répondre aux besoins des pays pauvres tels que la Centrafrique.

Cette vision doit à partir réveiller la conscience collective afin que des mesures et des dispositions soient prises pour que la RCA ne puisse pas à chaque fois courir vers les autres Etats pour résoudre ses problèmes.

La promotion de l’agriculture, l’élevage, l’amélioration du climat d’affaire, l’entreprenariat s’avèrent indispensables pour trouver des pistes de solution permettant à la RCA de sortir de cette impasse.

La lutte contre la malversation financière et la corruption dans les administrations publiques permettront aux Centrafricains de se débarrasser des démons de détournement de fonds.

Une fois la sécurité rétablie, les investisseurs étrangers désireux d’injecter de l’argent dans l’économie de la RCA vont finalement s’installer pour mettre en place leur plan d’action pour la relance économique de la 7èmerépublique. L’entrée en bourse de la Centrafrique est aussi l’une des options favorables à la   économique de ce pays.

Les Centrafricains n’ont plus besoin d’une autre crise qui pourra remettre leur pays dans un autre KO. Ils souhaitent aujourd’hui de compter sur leurs propres ressources pour répondre aux défis majeurs et ces multiples exigences.

Pour cela, il est alors important que ceux qui sont aux affaires puissent prendre conscience de la destinée de ce pays qui est entre leurs mains et qu’un faux pas pourrait nuire au bonheur des enfants de B. Boganda.

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